Chapitre vingt-cinq.

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Un soleil et une chaleur étouffante envahit livaï qui atterri sur le sol ou des grains épais et chauds collaient sur ses plaies brûlés, un gémissement de surprise s'échappa du noiraud quand il sentit le sable céder sous lui. La douleur lui fit lâcher (T/P) alors qu'ils dévalèrent la dune de sable en ne pouvant se rattraper. La descente avait été rapide et  brutale, le noiraud observa la forme étendue de la jeune femme  non loin de lui. Alors qu'il voulut se ruer à elle, la douleur causée par les brûlures lui arracha un cri de douleur. La souffrance fut telle qu'il ne put respirer, les yeux écarquillés et les mains recroquevillés par la douleur des brûlures.
Il ne pouvait bouger tant les brûlures étaient intenses, il toussa fortement en trouvant son couteau à ses cotés. Il ne pouvait pas continuer avec cette souffrance, il grimaça en attrapant le couteau de sa main calcinée et sans la moindre hésitation il fit glisser la lame acérée sur sa gorge. Le sang gicla sur le sable doré alors qu'il donna son dernier souffle rapidement en attendant la régénération de sa malédiction qui fut rapide.

Guéri de ses blessures calcinées, il se rua sur la jeune femme en s'agenouillant dans le sable doré. Il prit le visage inerte de la jeune femme en ne voyant aucun signe de vie, Livaï ne put s'empêcher de sentir la panique monter en lui.

— (T/P) si tu m'entends serre ma main mon cœur.

Il n'eut aucun geste de vitalité venant d'elle et Livaï la coucha en posant son oreille contre la poitrine de (T/P), il ferma ses yeux en entendant le cœur de la jeune femme battre doucement.

Malgré la chaleur étouffante,  il la redressa contre ses genoux en essayant de doucement la réveiller et le soulagement l'envahit quand (T/P) se mit à tousser fortement en ouvrant faiblement ses yeux.

— Respire, respire.

Le buste de la jeune femme se leva fortement alors qu'elle inspira de longue bouffée d'air tandis que le noiraud embrassa fortement son front chaud.

— Tu en as mis du temps, souffla la jeune femme en souriant doucement.

— Je m'étais dit que cela était fun de voir un barbecue.

La blague à humour noire fit glousser la jeune femme qui soufflait doucement. Elle plissa ses yeux en regardant autour d'elle avec anxiété.

— Livaï où sommes-nous ?

L' homme observa autour de lui en fonçant ses sourcils, il inspira profondément en supposant :

— j'ai pensé à la chaleur de l'Égypte, donc je suppose que nous y sommes.

La chaleur était bien là, ardente mettant le couple dans un état de malaise avec un besoin primordiale, boire de l'eau.

— Il me reste encore un peu d'eau dans la gourde, apprit Livaï en fixant la montre magique qui n'émet aucune lumière, de toute façon on ne peut pas partir pour l'instant.

(T/P) ne put refuser l'eau tant sa gorge était sèche et elle crut revivre en sentant l'eau froide couler. Depuis longtemps elle avait voulu découvrir les merveilles de l'Égypte, alors autant profiter à fond de son voyage.

— Je pourrais utiliser mes pouvoirs afin de trouver une ville, sauf que j'ai ça...

(T/P) montra ses mains enchaînées avec un air dépité, Livaï resta calme en disant  d'un ton grave :

— Je n'ai pas de quoi enlever tes chaînes, mais je connais quelqu'un qui pourrait le faire.

— Pourquoi ne pas contacter August ou même Henry sur notre retour ?

Livaï grimaça en s'apprêtant à décevoir  la jeune femme et dans un long silence il tendit la montre ou elle pût voir le chiffre 1922, signifiant qu'ils étaient toujours enfermé dans le passé. Elle fronça ses sourcils d'incompréhension en disant avec incertitude :

𝑻𝒉𝒆 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕, 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈𝐈 / ( 𝐿𝑒𝑣𝑖 𝑋 𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant