𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖓𝖊𝖚𝖋

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De son corps gracile et fin, la divinité ayant l'apparence d'une jeune femme s'approcha de lui. Ses longs cheveux auburn formaient de magnifiques vagues jusqu'à ses cuisses recouvert d'une robe dans un style bohème au couleur chaude, c'était une très belle femme, Livaï ne pouvait le nier. Ses cheveux flottaient légèrement au mouvement de ses pas lent, avec un léger sourire sur ses lèvres charnues et rosées. Perséphone croisait ses bras fins et dénudés en analysant avec attention le noiraud qui demeura silencieux, le souffle coupé par les yeux de la jeune femme.

La couleur de ses orbes en amande rappelait également les yeux de Eren, sauf que contrairement à l'homme qui possédait un vert-bleu rappellant la mer émeraude à Okinawa ; les iris de la reine des enfer étaient aussi vertes que les feuilles d'un arbre avec un halo d'un jaune or au centre.
Livaï restait immobile et silencieux alors qu'elle s'arrêtait devant lui, elle n'était pas bien grande peut-être quelques centimètres de plus que lui.

— C'est bien la première fois que je vois un humain parvenir à s'extirper du Cocyte et se battre contre une horde de harpies, quel exploit.

Elle tourna autour de lui, considérant Livaï alors avec intérêt, elle fronça ses sourcils dessinés et fins dans une moue pensive pendant que Livaï se décidait de commenter d'un ton imposant :

— J'ignorais que les harpies surveillaient les portes de l'enfers.

— Depuis quelques temps nous avons ces problèmes qui errent dans les cavités, rien de bien méchant. Dis-moi que fais-tu dans les enfers ?

— Je vais récupérer ma femme.

L'assurance et la sévérité dans la voix de Livaï impressionna comme déstabilisa la déesse du printemps qui écarquillait ses yeux époustouflants, Perséphone plongea ses yeux d'amandes et bienveillants dans ceux plus étroit de l'homme au cheveux noirs de jais qui soutenait son regard. En plusieurs millénaires, le peu de personnes ayant suffisamment eut de courage pour venir dans les enfers était terrorisé. Elle se rappellait avec une certaine triste de ce pauvre Orphée qui n'avait pu ramener sa bien-aimée.

Hors la divinité ne vit pas la moindre once de peur ou d'hésitation dans le regard transperçant de cet homme au visage blasé, en revanche la brune ne trouvait que de la douleur ternissant ce regard, pourtant la voix grave et traînante de Livaï ne trahissait pas la moindre émotions. Après tout, les yeux étaient les fenêtres de l'âme.

— Perséphone ?

Cette voix masculine s'éleva dans le hall, plus exactement venant d'en haut. Livaï regarda en hauteur d'un air serein, vers les escaliers au rambardes noires pour voir un homme accoudé contre ses dernières avec air à la fois curieux et amusé. Les yeux onyx de l'homme se posèrent sur Livaï pour le regarder avec un air orgueilleux, déplaisant immédiatement au chasseur qui serrait le pommeau de l'épée tueuse de dieux dans sa main.

— Hadès, tu n'étais pas occupé ?

— Il se trouve que j'ai trouvé la cause de tout ce remue-ménage, répondit l'homme en regardant Livaï, cerbère est complètement endormi et du coup les harpies sont rentrées et tuées. Je suis franchement étonné qu'un humain se soit battu contre dix harpies sans avoir aucune blessure.

Livaï se tendait, la main toujours posée sur l'arme chinois alors que Perséphone montait les marches pour rejoindre son époux. Le coeur du noiraud se serrait quand il vit le regard dégoulinant d'amour du dieu des morts quand il posait ses yeux vers la brune. C'était à la fois touchant et écoeurant.

Il regardait autour de lui avant que ses yeux anthracites se posaient sur une corbeille de fruit sur un meuble noir et morderne. Ses yeux s'arrondissaient de surprise par la couleur dorée de ces fruits ressemblant à une pitaya, il se rappelait en comprenant que c'était de l'ambroisie. Donnant l'immortalité au dieux.

𝑻𝒉𝒆 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕, 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈𝐈 / ( 𝐿𝑒𝑣𝑖 𝑋 𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant