𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖖𝖚𝖆𝖙𝖔𝖗𝖟𝖊.

591 67 10
                                    


Si il y avait bien une chose que Livaï n'était pas capable de faire, c'était de faire semblant. Quand il n'aimait pas une personne, il ne pouvait dissimuler sa réversion envers celui-ci. C'était un trait que Henry avait appris à connaître quand il fréquentait Livaï il y avait plusieurs années.

Oui, Livaï Ackerman était un homme extrêmement franche, il ne connaissait pas le tact. Il s'exprimait en se fichant éperdument de vexer ou non son entourage,  Henry ne se rappelait plus du nombre de fois où que Livaï avait distinctement rabaissé des personnes. Le noiraud restait fidèle à lui-même et il ne prenait pas de pincette même en étant devant un personnage important et influent, Jekyll se rappelait très bien de la fois où que Livaï avait nommé de " vieux con " le premier ministre qui s'était offusqué ; d'ailleurs Livaï avait ajouté également que le premier ministre devrait davantage penser au peuple au lieu d'aller s'empiffrer au restaurant et faire la fête avec les sales riches.

(T/P) avait été la seule personne avec qui Livaï essayait d'être plus "délicat", bien que cette dernière ne s'était jamais vraiment plainte du manque de tact de ce dernier.

— Je suis ravi que tu sois venu, parla le barbu d'une voix de velours liquide.

Une douce mélodie s'élèvait dans l'immense bureau de Henry, Livaï se contentait juste de
fixer le verre opaque des fenêtres en demi-lune. Rien n'avait changé depuis la dernière fois où qu'il avait été dans ce bureau, de ces murs en pierre blanche, de sa bibliothèque enfermée derrière une grande vitrine transparente, des poutres en acier soutenant le plafond légèrement voûté. Il y avait un style loft industriel plutôt sympathique et élégant, enfin, si on ne remarquait pas les crânes macabres exposés sur les étagères en métal . Livaï se remémora de sa dernière visite à cet homme, cela remontait à son retour de l'Écosse et en guise de remerciement.
Ackerman avait mis un joli coup de poings dans son visage quand Henry avait eu l'extrême honnêteté d'avouer qu'il était parfaitement conscient de guider (T/P) à la mort, en rajoutant juste après qu'elle devait être supprimé.

Un sacrifice pour le bien de l'humanité, avait dit Henry Jekyll.

Oui, Livaï se remémorait que trop bien de cette journée là et la rancune envers cet homme était toujours aussi présente,  d'un ton amer le noiraud lança :

— Pas pour moi, je suis revenu à tes pieds uniquement car tu menaçais de fermer le bar de August. Rien d'autre, je continuerai à travailler en solo sans recevoir tes ordres et j'aurais accès au archives.

— Pourquoi donc je devrais t'accorder l'accès au archives ?

Henry posa ses paumes contre le bois massifs du bureau, analysant avec méfiance le noiraud qui croisa ses bras d'un air désinvolte. Ses yeux bleus orageux s'étrécirent et Livaï cacha brillamment ses émotions sous un air nonchalant, il resta impassible en réfléchissant durant de longues minutes. Pourquoi Henry devrait-il accepter sa condition ?

Après tout, cela était particulièrement culotté de sa part de demander ça en revenant à peine à son service. Néanmoins le chasseur devait tenter, il devait récupérer l'artefact le plus rapidement et si Henry lui refusait l'accès, son misérable plan se réduira en poussière.

Livaï lui offrit une grimace de dégoût puis il s'affala avec insolence sur le canapé en cuir sombre faisant face au bureau, il n'avait pas la moindre envie de venir ici et encore moins d'être dans la même pièce que Jekyll. Néanmoins, Livaï devait faire cet effort pour parvenir à s'emparer de l'objet et d'une voix remplie d'amertume il dit :

— Tout simplement car il y a des truc louches sur Paris, j'aurai besoin d'informations concernant des Blutchirurg¹. Il y a un groupe de ses saloperies qui s'attaquent à des SDF.

𝑻𝒉𝒆 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕, 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈𝐈 / ( 𝐿𝑒𝑣𝑖 𝑋 𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant