𝑻𝒉𝒆 𝑵𝒊𝒈𝒉𝒕, 𝐓𝐨𝐦𝐞 𝐈𝐈 / ( 𝐿𝑒𝑣𝑖 𝑋 𝑅𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟 )

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 𝖉𝖔𝖚𝖟𝖊

Un ans après.

Bien que la douleur de vivre était toujours aussi forte et persistante, il avait trouvé un autre moyen de faire taire pour une bref durée cette dernière. Pour la première depuis maintenant pas mal de temps, le chasseur exerçait la chose dans lequel il était roi. La chose dont il excellait brillamment au fil des âges. Il courrait dans les couloirs souterrain étant sous la capitale, suivant un banal groupe de vampire étant de sortie. Fusil et pieu dans les mains, Livaï s'aventurait dans les galeries ténébreuses avec néanmoins une certaine appréhension.

Les catacombes de Paris étaient immenses, s'étendant sous la capitale française avec des recoins... Extrêmement obscurs et occultes...
Cela ne l'enchantait nullement de devoir s'aventurer dans les couloirs souterrain, étant privé de la seule chose dont les vampires craignaient par dessus tout...
Le soleil.

Il se jetait sur le vampire, plantant sans la moindre hésitation le pieu dans le cœur de la créature. Ce dernier se réduit en cendres pendant que Livaï ne perdit pas une second pour éliminer le reste du groupe avec une facilité déconcertante.

Chaque soirs se ressemblaient ; insipides et mornes. Comme à chaque soirs, Livaï tuait son chagrin dans la chasse au démon. Cela était devenu son quotidien, le jour il était le PDG d'une chaîne de thé et la nuit le noiraud devenait le pire cauchemar des vampires et autres espèces de monstres. Il se rappelait de la série que (T/P) adorait regarder et qui d'ailleurs, lui avait fait découvrir, Buffy Summers avait énormément de similitudes avec lui. Livaï baignait constamment dans les ténèbres.

Comme à chaque soirs depuis maintenant de longs mois Livaï rentrait chez lui à pied, cachant les armes dans les poches dissimulées dans son long manteau noir, le temps froid et sec incommodait nullement le noiraud.

Il monta les escaliers en colimaçon, l'esprit ailleurs en croisant l'un de ses voisins de palier dont il ne connaissait pas le nom. Quel était l'intérêt de vouloir savoir son nom ? Il était clair qu'au bout de cinq ans Livaï devra une unième fois déménager.
Il n'avait pas d'attache et d'ici peu de temps, il allait devoir abandonner sa chaîne de thé. Livaï avait déjà trouvé la personne qui hériterait les magasins.

Il mentirait si Livaï disait ne pas être attristé de devoir mettre son bébé dans les mains d'une autre personne. Vaïman'tea était une partie de lui, un rêve qu'il avait réussi à exaucer. Son coeur se serra dans sa poitrine, qui ne serait pas attristé de devoir délaisser son rêve ?

Au début, déménager de Eldia avait été une sorte de délivrance pour Livaï, la ville où qu'il avait rencontré l'amour de sa vie lui rappelait bien trop de souvenir. Mais plus les mois passaient et plus le regret s'était installé dans le coeur desséché de l'homme. Puisque partir de Eldia était comme vouloir oublier (T/P), mais malheureusement il ne pouvait pas le faire.

Il souffla d'un air peiné en insérant la clef dans la serrure de la porte, puis il s'engouffrait la chaleur douce de l'appartement. D'une superficie de 140 mètres carrés au charme typique des beaux appartement sur Paris, Livaï avait dépensé une petite fortune pour se permettre ce confort. Il marchait pour se rendre dans une pièce de onze mètres, le double vitrage des fenêtres coupait l'appartement du bruit de la capitale française. D'un geste lasse il ouvrait en coffre en posant ses armes dans ce dernier, juste avant de le refermer puis de sécuriser l'accès grâce à un cadenas.

Livaï massa sa nuque puis se dirigea cette fois-ci dans sa cuisine afin de se préparer une tasse fumante de earl grey. Comme à chaque soir depuis son arrivé, Livaï caressa la porcelaine blanche de la tasse puis s'asseyait sur son fauteuil en cuir marron pour contempler le fleuve et les voitures illuminer la ville dans la nuit noire. Perdu dans ces esprits, Livaï laissa son esprit mélancolique se plonger dans des pensées noires.