Gossip Girl, 2 : Qu'est-ce que ça fait du bien de tout savoir

Université et amitié

    

  Debout debout les lève-tôt, ici Gossip Girl.
Nous faisons tous des rêves, des beaux, des mauvais, des freudiens...Mais certains sont les rêves de toute une vie. Alors, votre plus grand rêve d'être invité aux fêtes administratives de Yale ou encore de Brown ont été exaucés ? Dis-moi B.
Xoxo Gossip Girl.

Quand j'étais plus jeune, avant mon déménagement en France, je me rappelle avoir passé des journées interminables chez les Van der Woodsen. Pas parce que j'étais particulièrement proche de Serena non, mais plutôt parce que ma mère et la sienne étaient inséparables. Mais maintenant que l'on est plus grandes, tout à changé.
Premièrement ma mère voit à présent plus la mère de Nate que celle de Serena, et j'ai passé à mon plus grand étonnement, les deux derniers jours chez Serena en m'amusant comme une folle. D'habitude il y a toujours Blair avec nous, mais je suis toujours un peu remontée contre elle à cause de l'histoire du défilé. Donc faut bien que je m'occupe.

- Prête Serena ? demande Mme Van der Woodsen depuis le couloir

- Oui maman, je suis prête. Tu dois être fière que ta fille suive tes traces, pas vrai ?

- C'est vrai que Brown a été une université excellente, et que j'ai beaucoup aimé, mais tu pourrais faire mieux Serena.

- C'est vrai quoi. dis-je à mon tour. Tu comptes vraiment ne pas accepter une invitation à Yale ? Même moi je n'ai pas eu une lettre manuscrite !

- Je n'ai pas envie d'aller à Yale. répond Serena. Je ne veux pas être entourée de mini Blair en puissance. Et puis toi Ava tu ne voulais pas aller à La Sorbonne à Paris ?

- Ce n'est qu'un détail ça. répondis-je en m'affalant sur son lit. Yale m'a fait une proposition et je vais aller voir. Si ça se trouve ça va me plaire hein. Bon, je dois faire un tour. On se voit au lycée. Au revoir Lily !

La femme aux traits rayonnants m'embrasse généreusement sur le front, avant que je ne quitte le foyer des Van der Woodsen. Aujourd'hui est comme toutes les autres une journée très importante, c'est l'occasion de faire ses preuves au niveau universitaire. Et ce pour être sûr de notre avenir au moment de la remise des diplômes. De base je comptais vraiment aller à La Sorbonne, mais ayant reçu un courrier de Yale il n'y a pas très longtemps, j'ai décidé de laisser sa chance encore une fois aux Etats-Unis.
C'est pourquoi je me dirige vers le lycée, escortée en voiture bien sûr, histoire d'avoir les dernières instructions dont j'ai besoin. Comme tous les autres élèves de Constance et St-Jude, qui espèrent entrer à Yale, Brown et Harvard. C'est si barbant, j'aurais préféré passer la journée au spa mais bon.

Après avoir monter les marches du lycée, j'arrive pile au bon moment, alors qu'une masse d'élèves pas en uniformes se crée autour d'un énorme tableaux. Devant il y a un homme, qui est notre directeur adjoint. Il fait son discours sur le fait que nous soyons l'élite de l'élite...bla-bla-bla.

Et alors que je me place près de Serena sur ses hauts talons, que j'ai quitté un peu plus tôt, je remarque trois acteurs principaux. Chuck qui dans un élégant costume brun m'observe. A l'opposé de lui il y a Blair dans une tenue de mémère, me lançant un regard dédaigneux. Je n'y fais même pas attention et pose mes yeux sur l'absolu perfection. Nate Archibald.
Je ne l'avais pas vu depuis qu'il était allé rendre visite à ses grands-parents, et autant dire que celui lui a fait un bien fou.
Il est tout juste parfait, avec son petit gilet à motifs bleus et sa petite moue du visage si sexy. En le voyant là, je regrette de ne pas avoir répondu à tous les messages qu'il m'a envoyé. Surtout quand il m'a écrit qu'il avait rompu avec Vanessa.

Quand le directeur adjoint nous laisse enfin nous disperser, j'aperçois Nate et Chuck venir vers moi de façon simultanée. Mon cœur se met à battre de plus en plus fort sous la panique, et alors que je pense à m'enfuir, c'est Nate qui arrive en premier face à moi. Et sans que je ne puisse rien dire ou faire, il m'attrape par la taille et me serre contre lui. Une multitude de sentiments contradictoires m'assaillent, mais je réussis à réunir un minimum de sang froid pour m'écarter du garçon.