Comme mari et femme...ou presque

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Toute ma vie j'ai imaginé ce que ça serait d'être mariée et d'avoir une petite vie de rêve dans un manoir à la campagne. Je passerais des heures et des heures à la piscine, à faire des balades en forêt, à préparer des gâteaux et à acheter de sublimes robes de pique-nique sur internet avant que mon mari ne revienne du boulot le soir, et que nous passions une nuit sauvage dans notre lit quatre place. Alalalala le mariage pourrait être ma tasse de thé.

Sortant d'un rêve délicieux au sujet de ma vie de future mariée, je suis assaillie de différentes nuances de verts ainsi que de blancs cassés. En me frottant les yeux je réalise que dans l'encadrement de la porte, Nate toujours en pyjama à carreaux tient un plateau plein de nourriture. Je me redresse aussitôt et fais une grimace affreuse, je dois être hideuse ! Je viens de me réveiller et je dois avoir une haleine à faire tourner de l'œil un putois !

- Nate oh mon dieu, qu'est-ce que tu fais ici enfin ?! Et puis il est quelle heure ?

- Il n'est que 9h ne t'en fais pas, et si ça peut te rassurer ce n'est pas moi qui ai préparé tout ça. Je ne suis qu'un messager qui vient prendre l'avant petit déjeuner avec toi. Je peux entrer ?

- Hum...depuis quand tu es à la porte au juste ?

- Tu préfères continuer à poser des questions, ou on mange ces croissants chaud ? questionne à son tour le garçon en riant

Je finis par lever les yeux au ciel avant de lui faire signe de me rejoindre. D'un pas maladroit il pose le plateau sur la grosse couverture du lit, avant de venir s'assoir près de moi. Je peux voir qu'il résiste pour ne pas me prendre dans ses bras, mais il sait bien que si il essaye je le repousserais ardemment. C'est pourquoi je préfère faire comme si de rien n'était, et croque dans une fraise bien juteuse avant de verser un verre de jus d'orange.

- Dis-moi, tu rêvais de quoi ? questionne tout à coup Nate

- Quoi ?

- Quand j'étais à la porte et que tu dormais toujours...je t'ai vu sourire et tu murmurais je ne sais quoi. J'étais trop loin pour entendre, mais je suis presque sûr que tu disais mon prénom.

- C'est une blague j'espère, tu penses avoir le pouvoir de t'imiser dans mes rêves Archibald ? dis-je en riant 

- Peut-être bien, après tout toi tu as souvent hanté les miens.

Face à sa déclaration, je dois avouer que je souris bêtement comme une collégienne face à son crush de toujours. Mais je ne peux pas m'en empêcher, en tout cas pas avec ce garçon là. Et que je le veuille ou non, il aura toujours une forte emprise sur moi. Une emprise qui me pousse à faire des choses complètement inconsidéré du haut de mon jeune âge.

- Tu sais Nate, on va devoir en parler. Parler du fait que j'ai littéralement accepté de m'enfuir avec toi après un ultimatum. Ce n'était pas très juste de ta part. dis-je d'une voix bien plus sérieuse

Le garçon reste un instant silencieux à mâcher un bout de croissant, les yeux dans le vagues. Je n'ai pas envie qu'il se sente mal, mais il va falloir qu'on arrête de commettre des actions sans jamais en parler.

- Je pense que c'était un bon ultimatum, ça nous a permis de ne pas nous perdre. Et peut-être que ça règlera notre peine. finit-il par dire en passant une main dans ses cheveux blonds en bataille. Je crois que de toute ma vie je n'ai jamais galéré avec une fille.

- Excuse-moi d'être invivable. répondis-je aussitôt

- Non ! s'exclame t-il presque horrifié. C'est une bonne chose, je n'aurais jamais cru tenir aussi longtemps. Ça prouve ma détermination, donc à quel point je n'ai pas envie de te perdre...

Gossip Girl, 2 : Qu'est-ce que ça fait du bien de tout savoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant