Gossip Girl, 2 : Qu'est-ce que ça fait du bien de tout savoir

Décadence

Pour ces derniers jours d'été, voilà quelques tuyaux pour combattre la chaleur. Un : boire beaucoup de liquides. Deux : fuyez le soleil si vous pouvez. Trois : limitez tout contact physique, dans la limite du raisonnable bien sûr.
Et si la chaleur devient trop insupportable, il vous reste toujours la douche froide.
Xoxo Gossip Girl

Mais qu'est-ce qu'il fait chaud ici, je n'ai jamais autant ressenti le besoin de me mettre toute nue de ma vie entière ! Les degrés augmentent aussi vite que ma haine pour Nate, c'est pas croyable ! Habillée d'un simple chiffon rouge et d'un mini chapeau noir, j'observe d'un air distrait tous les portants autour de moi tout en sirotant mon smoothie goût mangue.

- Chérie, comment tu trouves cette robe ? Tu penses qu'elle marquerait bien ma taille ?

- J'en sais rien maman ! Et puis le vert c'est pas trop ta couleur, essaye plus quelque chose dans les tons bleus. répondis-je en m'épongeant le front

Il faut dire que maintenant que Serena et Blair ont des copains et que je ne suis plus avec Nate et que je ne parle plus à Chuck, j'ai de nombreuses occasions de traîner avec ma mère. Et d'un certain côté cela m'enchante, mais ça me fait aussi me dire que je n'ai plus de vie sociale au point d'aider ma mère à choisir une robe, pour sa nuit en amoureux avec son fiancé italien. C'est pas dégradant ça ?!
Ma mère continue à sélectionner plusieurs robes toutes bleues cette fois, alors que moi j'essaie par tous les moyens de me trouver de l'air frais. On est dans un magasin de luxe mais il n'y a pas d'air conditionné ?! Je pensais que New-York avait plus de chose à revendre. Dépitée, je m'assois sur un tabouret rembourré alors que ma mère s'intéresse aux chaussures.

- Et bien ma grande, dit-elle après de longues minutes, pourquoi tu fais cette tête ? Tu veux un autre smoothie c'est ça ?

- Non maman, je voudrais un petit copain ! m'exclamais-je ronchonne

- Tu es encore sur cette histoire avec le jeune Archibald ? Je croyais que vous aviez rompu pour de bon ?

- C'est le cas oui, mais ça ne m'empêche pas de m'ennuyer fermé maintenant qu'il n'est plus là. Maman...même toi tu as une jolie petite amourette !

Ma génitrice voyant ma peine essaye de me remonter le moral, mais cela fini par divaguer sur la dernière surprise que lui a fait son petit Francisco. Ne voulant pas en entendre plus, je prétexte une envie de hot-dogs pour sortir du magasin au plus vite. Une fois dehors, la chaleur est atroce mais je la préfère aux histoires bien trop mielleuses de ma mère. Mais alors que je m'arrête à un stand de citronnade bien fraîche, je me rends compte à quel point je n'arriverais à rien si je supprime les revenus essentiels contribuant à mon amusement. C'est pourquoi après avoir acheté ma citronnade, je décoche mon portable de mon sac à main en cuir blanc, avant de chercher un contact bien particulier. Je suis sûr qu'il va être ravi que je l'appelle et prendre cela comme une victoire.

C'est pourquoi le jour suivant, après avoir passé une matinée presque barbante chez Blair, je mets les pieds dans un ascenseur, que je n'avais pas côtoyé depuis un bail. Celui du Palace Hôtel. J'ai longtemps réfléchis à si je venais ici ou pas finalement, mais j'ai vite dû me rendre à l'évidence. Je risque de passer une fin d'été bien pourri si je continue à écouter les histoires d'amours de Serena et Blair. Je vaux mieux que ça !
C'est pourquoi dès que le ding de l'ascenseur retentit, et que les portes s'ouvrent, j'enlève mes lunettes de soleil et accroche un sourire à mon visage brillant. Au même moment, un garçon aux airs fatigués et arborant un peignoir vient à ma rencontre. En m'apercevant, un sourire conquérant se dessine sur son visage.

- Et bien et bien, ne serais-ce pas une des personnes que j'apprécie le plus au monde ?

- Arrêtes les conneries Chuck, dis-je en riant à moitié, c'est bon tu peux te dire que tu as gagné. Bon, tu me sers un verre maintenant ?