À travers la misère

PARTIE 34

Au même moment on entends des bruits dans le bâtiment. Je descends en courant à l'entente de la voix des mes frères et je vois Burak en sang avec Kaya et Younes qui le soutient pour ne pas qu'il tombe.

Je cours vers lui et je prends sa tête entre mes mains, mes larmes se remplissent, je commençais clairement à voir flou.

Moi : Burak ??? Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ces..

Je m'arrête de parler parce que je sens qu'on me tire par la taille.

Ensar : Laisse les monter..

Je regarde mes mains en sang.

Moi : Mais pourquoi vous montez ? Allez à l'hôpital !! Vous ne voyez pas qu'il saigne de partout ?

Les garçons se regardent pendant quelques secondes.

Burak : Non c'est bon je vais bien, montez moi à la maison.

Il me regarde, il a un cocard à l'œil droite.

Burak : En plus il y a Azra, elle me soignera elle. Les petits sont entrain de dormir ?

Même dans cet état il pense à eux.

Je hoche la tête.

Moi : Je suis là mais vaut mieux que que tu ailles à l'hôpital.

Il répond pas et essaie d'avancer. Je souffle, il est vraiment trop têtue, d'ailleurs Kaya et Younes n'avaient rien.

Ils montent et je les suis avec Ensar.

Burak s'assoit fin s'étale sur le fauteuil, j'essaie de soigner ses blessures comme je peux en désinfectant et tout mais bon je le forcerais demain à aller à l'hôpital. Il avait vraiment des bleus partout genre sa peau est dénudée que au niveau des bras puisqu'il est en teeshirt mais même à ses avant bras il en a, c'est horrible de le voir dans cette situation.

On a passé la fin de la soirée fin de la matinée du coup à se parler, je forçais Burak à nous expliquer mais il voulait pas.

O M N I S C I E N T

7h avant

Burak est sur la route pendant que Kaya et Younes sont comme des fous furieux enfermés chez eux.
Il est certainement entrain de faire une grosse erreur et tout ça pour protéger ses frères. Certes c'est pas facile d'être grand frère mais des fois il faut savoir qu'être en groupe c'est mieux que d'être seul pour s'en sortir vivant. Il roule droit vers l'adresse qu'il lui a été envoyé. Arrivé, il se garde n'importe comment et s'avance vers un vieil endroit. Hésitant il souffle un bon coup et entre. Il y a une dizaine d'homme face à Burak.

X : Bah putain enfin, pendant un moment j'ai cru que tu n'allais pas porter tes cou*lles.

Burak fronce les sourcils, c'est pas comme si il avait eu réellement le choix. Il garde tout de même son calme en restant silencieux et tends un cabas noir.

X : J'espère qu'il y a toute la somme.

Burak : Il manque qu'un tiers mais je vous promets que..