J'allais le suivre mais Ensar me retiens fort le bras.
Ensar : C'est quoi ton problème ?
Moi : ...
Ensar : T'es pas venu ici sans arrière pensée.
Je lâche un rire nerveux et le regarde.
Moi : Sa..( c'est..)
Ensar : O benim. ( elle est à moi.)
J'allais prendre la parole mais Azra rentre en furie dans la salle.
Elle nous écoutait via le balcon.
Elle se met entre nous deux et se tourne vers Ensar.
E N S A R
Azra : Je suis pas un objet Ensar, et encore moins le tiens.
On se regarde dans les yeux pendant une bonne dizaines de secondes.
Je serre les points, et je me dirige vers l'entrée.
Eh vasy les gens m'ont gaver.
Je prends ma veste enfile mes chaussures et ouvre la porte.
Je suis Ensar moi.
Je vais pas me casser la tête pour une histoire comme ça.
J'allais monter dans ma voiture jusqu'à que je reçois un appel.
Burak.
C'est logique, je suis sortie sans rien dire.
Il me dit que j'aurais du le prévenir et il descends pour m'accompagner jusqu'à la voiture.
Burak : Noldu ? ( Qu'est-ce qu'il y a ? )
Moi : Rien ??
Burak : Je te connais Ensar, dit moi.
Je souris de nerf.
Beaucoup pense te connaître alors qu'ils ne connaissent rien du tout.
T'as beau raconter ta vie à quelqu'un, même toutes tes péripéties, montrer que ta famille va bien, que tout est aisé chez toi, tu peux être mal.
Mal mentalement et dans ce cas personne le saura.
Faut arrêter de croire connaître les gens.
Nous mêmes, on ne se connaît pas réellement, c'est pas X qui va nous connaître.
Enfin, bref.
Moi : J'ai rien, c'est le travail qui me prends la tête.
Il met sa main sur mon épaule pour me montrer qu'il est là, je lui souris.
Moi : Au passage Berat il m'inspire pas trop de confiance.
Burak : Annemin işleri.. ( laisse tomber c'est ma mère...) d'ici quelques jours on le verra sûrement plus.
VOUS LISEZ
À travers la misère
RomanceAzra est une jeune femme, elle a une vie très compliqué et malgré tout elle essaie de rester forte.