PARTIE 18

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Ensar : Azra !

Je le questionne du regard sans rien dire.

Ensar : T'as oublié ça !

Il avait mon téléphone dans sa main, je m'attendais vraiment à ce qu'il me dise autre chose.

Je vais chercher mon téléphone et je le remercie.

Ensar : Demain à la même heure.

Je hoche la tête et je m'en vais.

18h53

Je me sens super fatiguée, travailler en tant que femme de ménage c'est dix milles fois plus compliqué que travailler dans un snack.

Certe au snack tu fais beaucoup d'allé retour, tu nettoie par terre, c'est pas rien mais travailler dans une grande maison, je vous jure c'est plus fatiguant.

Surtout que je dois aussi gérer mon chez moi aussi.

Je rentre la clef dans la cerrure, et je vais directement préparer de quoi manger.

Azra mets la table comme d'habitude.

Moi : Hadi sofraya. ( aller a table)

On se mets tous au tour de la table, et on mange silencieusement, jusqu'à que l'un des petits gâches se silence.

Esra : Abla ( grande sœur)tu peux m'aider pour un exercice s'il te plaît ?

Moi : Demande à Younes, je suis trop fatigué Esra.

Esra : Abi.. ( grand frère..)

Younes : Je t'aiderai, mais crois pas je vais te donner les réponses, y'a pas écrit Arzu sur mon frond hein !

Arzu : Depuis quand je lui donne les réponses ? Jusqu'à qu'elle comprenne je me casse la tête ! Heureusement qu'en ce moment je lui fais plus travailler, je préfère réviser le bac que m'occuper de cette gamine.

Bref je vous passe ce petit moment, la pauvre Esra, personne voulait d'elle, heureusement que Younes a été là.

Je débarrasse la table et je vais directement préparer le thé, je ramène tout au salon et je vais dans ma chambre pour me reposer un peu.

En vérité faut que je fasse quelque chose j'en peux plus de cette routine.

Je me sens extrêmement mal, ça vous arrive defois ou tout bascule d'un cou ? Ce moment où vous voulez juste tout lâcher pour pleurer toute les larmes de vos corps. Ce moment où vous sentez la défaite vous parcourir, personnellement je haie se sentiment, je peux pas supporter, je veux juste tous lâcher, mais j'y pense et je me dis que y'a toujours pire, elhamdulillah.

Je me tourne à gauche pour dormir mais j'arrive pas, je me retourne à droite mais rien, le someille ne veut pas venir, j'étais entrain de cogiter en vraie.

7h50

Mon alarme sonne, je me réveille je m'habille, je prépare le petit déjeuner, je grignote vite fait, je laisse tout ça sur la table sans débarrasser pour les autres, et je vais à l'arrêt de bus.

À travers la misèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant