PARTIE 36

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Ensar : Dis moi ce que tu me cache Azra.

J'ai levé ma tête et je me suis assise à côté de lui. Je le regarde longuement.

Moi : Enfaite..

Au même moment on rentre en furie dans ma chambre.

Arzu : Younes va venir te parler parce qu'il a vu que tu te sentais pas bien.

Ensar se lève et me regarde.

Arzu : On va faire quoi maintenant ?

Le temps qu'on essaie de trouver une solution Younes rentre dans la chambre.

Younes : Il se passe quoi ic.. Ensar ?

Moi : M..

Arzu : Enfaite ablam ( ma grande sœur) avait oublié quelque chose dans la voiture de Ensar, tu te rappelles quand il l'avait accompagné à auchan ? Et du coup il l'a ramené.

Younes arque un sourcil et me regarde.

Je souffle et m'assois sur mon lit. J'ai même pas envie de me justifier j'ai juste envie de pleurer, de crier.. fin de me vider le cœur.

Younes : Il devait te rendre quoi ?

Moi : Sana ne ? ( C'est pas tes affaires ?)

Il me regarde un peu choqué, c'est pas dans mes habitudes d'agir comme ça mais comme je l'ai dis précédemment j'ai juste besoin de me vider, alors c'est ce que je vais faire. Je vais en parler avec Ensar parce que je ne peux pas garder ça encore trop longtemps dans mon cœur.

Arzu : Viens on sort nous. ( en s'adressant à Younes )

Avant de sortir, il me lance un coup d'œil, c'est comme si il voulait me dire qu'on allait se parler juste après.

Ensar s'approche de moi un peu hésitant et s'abaisse à mon niveau, il prends mes mains dans ses mains et me regarde silencieusement.

Moi : Yoruldum artik. ( je suis fatigué / j'en peux plus.)

J'ai toujours agit comme la plus grande de cette famille, que sa soit financièrement ou dans ma façon d'agir j'ai tout fait pour subvenir aux besoins de mes frères et sœurs. J'ai abandonné mes études pour eux, j'ai dû grandir trop vite, prendre des décisions que les personnes de mon âge ne devraient même pas y penser.
Je ne vais pas me pleindre pendant vingt ans, mais j'ai vraiment beaucoup endurer et je continue d'endurer. J'ai toujours tout fait de bon cœur, tout en étant altruiste, j'ai jamais attendu en retour. Mes frères et sœurs sont tout pour moi, je ferais tout pour eux mais là.. vraiment c'est de trop.

Je sens d'un coup des bras m'enlacer, depuis tout à l'heure je lâchais mes larmes, j'avais complètement oublié que l'homme que j'aime était en face de moi.

E N S A R

Voir la femme que j'aime verser des larmes et ne pouvoir rien faire c'est la pire des choses.

Moi : Dit moi tout Azra, peut-être qu'on arrivera à s'en sortir à deux.

Elle me regarde pendant quelques secondes, ses yeux étaient tout rouge et ça, sa me rendait mal. Elle c'est moi, si elle a mal alors je serais mal aussi.

À travers la misèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant