J'allais répondre mais la porte sonne, je vais l'ouvrir et c'est avec grand choque que je le vois devant moi.
Je souris et je lui saute dans les bras.
Moi : BURAK !
Je me pousse et je le laisse rentrer, je ferme la porte et je l'aide à y'aller jusqu'au salon, dés que les petits le voit, ils s'affolent sur lui.
Esra : Benim en sevdiğim abim. ( mon grand frère préféré.)
Kaya il a commencer à tousser et j'ai rigoler,c'est cette ambiance que je kiff, le fait que nous sommes tous ensemble sa me suffit largement, pas besoin d'elle ni de lui.
Moi : Attends mais c'est qui qui t'as ramené ?
Burak : Un pote.
Je le regarde pas très convaincu mais je reste silencieuse,on finit de manger, je débarrasse la table avec l'aide d'Arzu, je fais la vaisselle, je vais laver Elyesa et Esra, puis je vais les endormir.
Je fais du thé turc, on se met autour de la table.
Moi : Tu vas commencer à travailler quand Burak ?
Burak : Début août je commence,j'ai deux mois encore histoire de reprendre force.
Deux mois ? Encore deux mois au snack..
On est resté une bonne heure à parler, j'ai débarrassé et on est aller dormir.
5h37
Mon réveille sonne, je souffle et l'éteind desuite pour pas que les petits se réveillent.
Je prépare le petit déjeuner turc, je vais vers la chambre de mon père puisqu'il ne s'était pas réveillé alors que normalement il se réveille tout seul, je baisse la poignet j'allume la lumière et..la chambre était totalement vide.
Il n'était pas rentré de la nuit, j'inspire et ferme les yeux.
Je laisse le petit déjeuner sur la table pour les autres, je vais me préparer et je sors, je prends un peu l'air, il est super tôt, il fait presque jour.
Je m'assois sur un banc et je réfléchis à ma vie en boucle.
Pourquoi moi ?
Je pose mes coudes sur mes hanches et je baisse la tête, je ferme les yeux et je les réouvre pour regarder le sol.
J'entends quelqu'un se poseait à mes côtés, je relève ma tête et je la tourne vers la droite.
J'ai même pas eus le temps de la regarder en la détaillant qu'elle a commencé à suffoquer.
En une fraction de seconde ses yeux ont viré au rouge, elle commençait à verser des dizaines de larmes.
Je m'avance vers elle pour la « conseiller » mais elle recule, elle allait tomber mais je la rattrape.
Elle : Ne me touche p..
Moi : Calme toi..je vais pas te faire du mal !
Elle essuie ses larmes puis me regarde, je mine un petit sourire.
Elle préfère pas répondre à mon sourire mais me fixait en frottant fort ses bras.
J'abaisse mon regard vers ses bras, ils virait au rouge.
J'approche ma main pour l'arrêter mais elle recule encore une foie.
Elle : Je t'ai dis, ne me touche pas.
Moi : Quesqu'il t'es arrivé ?
Elle : Sa t'intéresse pas ça.
Moi : Comme tu le voudras.
Je me lève pour me diriger vers le snack mais je la vois se laisser tomber par-terre et me crier.
Elle : ATTENDS !
Je m'avance vers elle, et je la lève, j'essuie ses larmes et fronce mes sourcils.
Moi : Alors ?
Elle : J'ai besoin de parler..
Moi : J'écoute.
Elle : C'est pas si facile..
Je reste silencieuse, je sais à quel point c'est difficile, mais je pense qu'elle en a vraiment besoin, parfois vaux mieux se confier à une inconnue que nous allons plus jamais revoir qu'une personne qu'on voit tellement qu'à force t'as une seul peur et c'est de la perdre, à force t'arrête même de te confier.
Elle : On m'a marié de force, depuis ma vie c'est un enfer..la puissance d'un homme n'est pas du tout comparable à la force d'une femme tu le sais..donc il en profite, dans les deux sense du termes.
Je l'ai regardée choquer et je l'ai pris dans mes bras, je suis loin d'être câline mais je m'imagine les scénarios et c'est dégueulasse, un homme qui bat une femme ne sera jamais un homme.
Et dire que y'a même pas trentes minutes je me plaignais, y'a toujours pire que sois..toujours.
C'était totalement une leçon que je venais d'avoir, je la conseille un peu et je m'en vais vers le snack en envoyant un message à Arzu pour qu'elle oublie pas de ramener les petits à l'école.
17h56
Je rentre chez moi, je prépare de la soupe un bon plat turc avec du riz, je vais voir Burak pour voir s'il a besoin de quelque chose mais il était au téléphone.
Burak : Nee rahatsız etmesi ? Sizi yemeğe bekliyorum ! ( Quel dérangement ? Je vous attends à manger !)
Il raccroche, je le question du regard.
Burak : Y'a mon patron qui vient à la maison Azra, t'as préparé à manger ? Il sera là dans moin d'une heure.
Moi : T'inquiète pas.
Je vais aspirer la maison, je prends la poussière je passe la serpillière, heureusement que la maison est petite hein.
Je mets la table et je dis au enfant de rester calme à côté du patron, parceque rien qu'Esra et Elyesa peuvent créer la troisième guerre mondiale.
J'aide Burak à y'aller jusqu'au salon et on se pose sur le fauteuil.
Emre : Putain j'ai faim, c'est quand qu'il vient ?
Burak : Başlama ! ( Commence pas !)
Arzu : Il s'appelle comment ?
Burak : Neden ? ( Pourquoi ?)
Arzu : C'est bon comme ça, waouh.
On toque à la porte, je me lève suivit de Burak, il ouvre la porte et le choc !
Quel coïncidence putain..
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À travers la misère
RomanceAzra est une jeune femme, elle a une vie très compliqué et malgré tout elle essaie de rester forte.