PARTIE 5

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Docteur : Vous êtes bien la famille à Burak Aslan ?!

Moi : Oui..je suis sa sœur.

Docteur : Votre frère c'est juste évanoui rien de grave, il se fatigue de plus en plus donc on le prends en charge demain parcequ'on peut pas plus faire attendre l'opération, que celà sois risqué ou pas nous allons le faire il ne peut pas continuer ainsi, la sécurité sociale rembourse l'opération, vous aurez des nouvelles qu'à partir d'après demain et les visites seront interdite demain.

Moi : Je..merci ! Du coup il passe sa nuit ici ?

Docteur : Exactement.

Moi : On peut le voir que quelques minutes s'il vous plaît ?!

Docteur : Oui à condition de ne pas trop le fatigué.

On rentre tous dans la salle, il me regarde et souris mon grand frère c'est ma fierté sans lui je suis totalement rien.

Moi : Abi iyimisin ?! ( grand frère tu vas bien ?)

Burak : Elhamdulillah..

Moi : Tu vas te faire opérer cette nuit.

Il répond pas et regarde derrière moi je me décale et laisse place à Sena et son père.

Moi : Şey ben..teşekkür ederim. ( Euh moi..merci.)

Burak : Vous vouliez parler avec moi mais j'ai pas eus trop le temps dû à cette maladie qui me laisse pas.

Sena mets sa main sur sa bouche et je remarque vite fait qu'elle commence à la faire trembler.

Moi : Ce soir..tout va s'arranger.

Burak : *rire* l'espoir fait vivre.

Moi : Mais p..

Père de Sena : Si toi même tu ni crois pas personne n'y croira. Rétablis toi vite on va parler sur des choses assez sérieuse.

Il regarde Sena vite fait, lui fait signe, elle le suit et ils sortent rapidement.

Burak : Va avec eux non ?!

Moi : Je vais rester ici.

Burak : je vais bien Azra, vas-y.

Moi : Non.

Il force pas plus parcequ'il sait que je vais rester, vu comme je suis têtu.

Je me réveille la tête dans les vapes, je suis super fatiguée je regarde l'heure et il était cinq heures dix, comme une conne je m'étais endormis ici, à l'hôpital.

Le pire c'est que dans deux heures je dois me retrouver au travail et j'ai même pas un moyen de transport pour y'aller chez moi putain, je dois marcher une bonne vingtaine de minutes.

5h34

Je rentre enfin chez moi, mon père était debout les sourcils froncés, il fesait à présent les cent pas.

À travers la misèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant