À travers la misère

PARTIE 23

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Quelques secondes voir minutes après voyant que je n'ouvre pas la porte la personne s'arrête et j'entends le bruit de la clef dans la serrure.

La porte s'ouvre et c'était bien lui.. lui en face de moi.

On se regarde pendant de longues secondes, qui m'avait l'air d'être des minutes voir des heures.

Ensar : Je pensais que t'allais pas venir. Je t'ai quand même envoyé un message au cas où mais voyant que tu réponds pas je me suis dit obligé elle n'est pas venu.

Moi : ...

Ensar : Pour la dernière fois..

Moi : Nolur sus. ( s'il te plaît tais-toi)

Pourquoi je suis venue putain ? Pourquoi ? Pourquoi je suis si bête ?

Ensar : konuşalam mı biraz ? ( On va parler un peu ? )

Je dis non avec la tête.

Je suis très indécise, je le sais.

Même moi je ne me comprends pas defois.

J'en ai marre de ma personnalité.

On était nous deux, à l'entrée entrain de se regarder dans les yeux, y'avait un silence total quand d'un coup je l'entends faire son fameux bruit avec sa bague.

Ce qui me fait comprendre qu'il est nerveux.

Moi : Yapma şunu. ( Arrête de faire ça.)

Il continu comme si de rien était.

Je serre la mâchoire et essaie de garder mon calme.

Moi : Ne söyleyeceksen söyle. ( Dit ce que t'as à dire.)

Il commence à marcher vers le salon, je le suis, il s'assoit sur le canapé je fais de même.

Il baisse la tête et passe ses mains dans ces cheuveux.

Ensar : evet, seni öpmem hoşuna gitmiyor farkındayım.. ( oui, que j'te fasse des bisous ne te plais pas je suis au courant ) mais j'y pense pas sur le coup, quand je t'ai en face de moi, tes belles lèv...

Il s'arrête de parler et lève la tête pour me regarder.

Je sens un peu mes joues rougir mais j'essaie de rester le plus naturel possible.

De faire comme si de rien n'était.

Mais je n'arrive pas, mes yeux se remplissent de larme, vous pouvez dire ce que vous voulez, que je suis une fragile, n'importe.

Quand aucun gars ne t'as embrassé, le premier est inoubliable voir détestable.

Je ne peux pas dire que ça ne m'as pas plus, mais le fait que sa s'est répété plus d'une fois, me fait culpabilisé sur ma personne.

Me dire que je me suis préservé aussi longtemps pour qu'à la fin un putain d'inconnu, voir mon supérieur devient quelqu'un de limite indispensable pour moi, colle ses lèvres sur les miennes comme si de rien était ?