PARTIE 2

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5h00

Je prépare un sandwich à mon père il a enfin trouvé un travail, je mets une bouteille d'eau du thé et tout dont il a besoin.

Je mets tous ça dans un sac, je pose sa à côté de la porte d'entrée et je prépare un petit déjeuner turc puis je vais réveiller mon père.

Il commence à crier du bon matin, vive la vie que j'endure vraiment.

Je mets un alarme à 6h30 et je m'endors petit à petit.

Quand mon alarme se mets à sonner je vais directement réveiller les petits, je commence par habiller les deux plus petits et les autres se débrouillent.

Le petit déjeuner était déjà prêt puisque je l'avais préparé pour mon père.

Ils mangent tout et partent à l'école petit à petit, j'aide à habiller la veste aux deux gamins âgés seulement de sept ans puis je les ramènent à l'école en marchant, la routine.

Après les avoir déposés je me sentais fatigué pour pas changer, dés que je rentre chez moi je fais le ménage et me pose sur le fauteuil épuisé.

On toque à la porte je vais donc voir et tombe sur Sena ( se prononce Séna)  ma pote d'enfance.

Sena : Çava ?

Moi : Ouais çava, sen ? ( toi?)

Sena : Ouais, Burak ( qui se prononce Bourak.) il va bien ?

Moi : Il est fatigué de plus en plus Sena, mais on fait avec.

Sena : C'est quand qu'il va se faire opéré ?

Moi : Je sais pas.

Sena : Comment tu fais ?

Moi : De ?

Sena : Pour résister, ta mère qui est partit il y a six ans, ton père qui fait rien de sa vie, tu dois t'occuper de sept personnes, defois je te regarde et tu sais je vois qui enface de moi ? ma mère..je vois ma mère, tu fais tous se que ferrait une maman pour ses enfants, t'es mature..ton caractère fait en sorte que tu montre plus que ton âge, sa me rappelle ma mère qui av..

Elle avait les larmes aux yeux, sa mère est morte depuis un an ça douleur ne s'est jamais apaisée, j'essuie sa larme qui venait tout juste de couler et la fait assoire sur le fauteuil.

Moi : Sena arrête de penser à ça canim (ma chérie) si ta besoin de quoi que sa soit tu sais que je suis là.

Je la laisse un peu seul le temps de faire du thé turc.

J'attends vraiment se moment où la vie va enfin nous sourire, Sena si elle est mal je le suis aussi et c'est la même pour elle, je le sais. Depuis tant d'années c'est la seul qui sait se que j'ai vécu disons que je lui dit pas mais qu'elle voit tout d'elle même, c'est comme une sœur et si une de nous tombe l'autre la relève, c'est la seul en qui j'ai confiance, disons que je ne donne ma confiance à personne, si ma propre mère m'a laissé les autres le feront sans aucun problème.

Moi : Tu veux y'aller voir Burak ? le temps que je mette la table.

Elle me regarde et explose en larme d'avantage, elle se lève et va vers la salle de bain surment pour se laver le visage.

À travers la misèreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant