chapitre-4

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Les personnes qui venaient de passer la porte s'avancèrent et s'arrêtèrent derrière moi ce qui fit que je ne savais toujours pas combien ils étaient et qui ils étaient. Le regard d'Erwin se détourna du mien et se posa sûr les personnes venant d'arriver. Un léger sourire apparût sur son visage et les traits de son visage s'adoucir.

- " Je suis content que vous soyez venu, même à l'envers de certaines réticences pour certains." dit Erwin d'un air apaisé.
- " Ne restez pas là, venez à côté de moi que je vous présente celle qui nous amène à nous réunirent ce matin !"

Les personnes commencèrent à s'avancer. Je baissai la tête et regardais mes mains, je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment-là une vague d'adrénaline prit possession de mon corps. Je jetai un léger regard à ma droite, et vis donc que seulement deux personnes étaient rentré dans le bureau du major, cela me rappela ce que Petra m'avait dit juste avant de me laisser. Les deux personnes se tenaient maintenant debout à la droite d'Erwin.

J'hésitais à lever le regard, l'adrénaline se mélangeait maintenant au stress. Mon instinct ne me trompait jamais, il était là. Par réflexe je descendis discrètement ma main le long de ma jambe droite jusqu'à ma botte, là où se trouvait mon poignard, je le saisis et le cachai dans ma manche. En se lapse de temps j'avais entendu Erwin marmonner des choses auxquelles je ne prêtais pas attention. Doucement je levais mon regard en direction des deux arrivants. Les deux personnes portaient la même tenue, l'uniforme du bataillon d'exploration. Mon regard continua son chemin et monta un peu plus. La personne la plus proche d'Erwin portait à son col un léger drap blanc. Pour certains ce détail ne voulait rien dire, mais pour moi il signifiait beaucoup... Je n'eu même pas à lever plus mon regard pour savoir que mon instinct avait vu juste. Mais je le laissais tout de même se lever un peu plus.
À cet instant nos regards se croisèrent, un frisson parcourus l'étendue de mon corps. Son regard était comme dans mes souvenirs, froid, impassible, mais pourtant quelque chose avait changé. Même avec cette façade je put déceler que lui aussi avait ressenti ce frisson.

-" Mais qu'elle surprise ! Je ne m'attendais pas à te voir ici ..." Mon ton était sarcastique, mon regard menaçant et mon léger sourire, provocateur. Toujours avec ce même sarcasme je repris :
-" Ça remonte à quand la dernière fois qu'on s'est vus ? Il y a quoi, trois, quatre ans ? Je ne me rappelle plus la date exacte tout ce dont je me rappelle c'était que c'était quelques heures à peine avant que tu ne m'abandonnes."
Sur ces mots je fis repartir mon sourire et me levais brusquement en me jetant sur lui. Je le plaquai contre le mur, d'une main je maintenais ces deux poignets ensemble pour l'immobiliser un minimum et de l'autre de je tenais mon poignard sous ça gorge. Malgré le fait que je tremblais je réussis à garder ma prise. Nous nous regardions droit dans les yeux. Son regards était d'une rare expressivité, rempli de nostalgie, tristesse et incompréhension. Le miens était rempli de haine et de regrets. Ma haine était tellement forte que pendant un instant à peine j'avais voulu lui enfoncer ce poignard au fond de la trachée. Avant même que je puisse ouvrir la bouche pour exprimer ma haine qu'il se libérait de mon emprise et inversait  les rôles. J'étais maintenant dos au mur, les poignets coincé entre une de ses mains, sa seconde venait de lancer mon poignard à l'autre bout de la pièce. Son regard tremblait, le miens aussi.
Erwin et la deuxième personne qui n'avait même pas eu le temps de se présenter assistaient tout les deux à la scène confus, mais aucun ne tenta de nous séparer.
Il relâchait la pression sur mes poignets et laissait ses bras tomber le long de son corps. J'en profitais pour le pousser vivement contre la personne avec qui il était arrivé dans le bureau du major. Et sans jeter un regard à qui que ce soit, je partis en furie du bureau d'Erwin.

                                       ***

Claquant la porte derrière moi je courrais dans les couloirs du bâtiment sans même savoir où j'allais, à vrai dire je me fichais d'où je me rendais je voulais juste être seule et crier. À un virage je tombais sur des escaliers, je les pris et montais au plus haut possible. Arrivée au dernier étage je vis qu'avec cette forme de toi et ce type de fenêtre je pouvais facilement accéder au toit. J'ouvris donc une fenêtre et commençais à me hisser sur le toit. Là au moins j'y serais tranquille. Une fois sur le toit je m'assis et m'adossais au conduit de cheminée.
Je pris une grande inspiration et essayais de ne pas crier, ce fut je dois l'avouer assez difficile. Je profitais de cette hauteur pour observer l'ensemble du paysage entourant le manoir. Sur le côté se trouvait une sorte de base d'entraînement, des personnes s'y entraînaient, de ce que je voyais c'était surtout du corps-à-corps. Plus loin sous des arbres se trouvaient des écuries enfin je crois, je n'en avais jamais vu auparavant.
Je fermais les yeux un instant. Soudain l'envie d'utiliser l'équipement tridimensionnel me prit. Malheureusement je n'avais pas eu le droit de garder celui que je possédais dans les bas fonds. Je décidais donc d'aller chercher un équipement dans ce château. Après tout c'était le QG du bataillon d'exploration je devrais forcément en trouver un. Je commençais à descendre du toit mais en arrivant sur le rebord de la fenêtre je tombais nez à nez avec une folle à lunettes. Cette vision faillit me faire tomber à la renverse, mais un bras me tirait en avant. Je tombais sur le sol, ou plutôt sur la folle. Nous nous relevions aussitôt. Une fois relever elle me tendit la main.

Peut être à jamais... [ Levi x Reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant