chapitre 20

198 11 2
                                    

Cette voix, je la reconnaîtrais entre toutes, elle avait hanté tellement de mes cauchemars. C'était lui, ce connard, à cause de lui j'étais devenue une sale merde accro à la codéine et ça ne lui avait pas suffit il m'avait laissé un souvenir bien profond dans le ventre.

Je lui cracha au visage.

-" T'étais pas censé être mort Peter ?! Qu'est-ce que tu fous là ? Casse toi, t'as déjà foutu ma vie en l'air !"

Je l'entendis ricaner, son vieux souffle se collant à ma peau.

-" Ah t/p toujours aussi bavarde à ce que je vois, mais pour que tu comprennes je vais te le dire une fois clairement, ok ? Içi c'est moi qui pose les questions. Pigé ?"

Je lui cracha une seconde fois au visage. Je le haïssais du plus profond de mon être.

-" Si je suis là ce soir t/p ce n'est pas pour te laisser un deuxième souvenir ne t'inquiètes pas, je trouve le premier assez réussi. Non je viens pour savoir où est passé tout mon fric ?! Tu sais celui que tu devais me donner après avoir vendu la marchandise ! Il est où mon putain de pognon ?!"

Il rapprocha son poignard encore plus près de ma gorge, mon souffle était presque coupé.

-" Je l'ai pas ton blé."

-" Nan nan nan, c'est pas possible ma chérie, tu sais pourquoi ? Parce que ce blé comme tu dis il est à moi ! Donc tu vas me le rendre. Et si tu l'as utilisé pour te casser des bas-fonds rappel toi que je peux t'y ramener aussitôt."

-" Pff, j'ai pas eu besoin d'argent sale pour m'en sortir, je suis pas comme toi moi ! Tu comprends, on est différent. Écoute moi bien Peter, je vais te saigner, et t'auras tellement mal, tu souffriras tellement que tu me supplieras de t'achever. "

Il retira son poignard un instant pour caresser ma joue, je recula ma tête.

-" Toujours aussi farouche à ce que je vois, mais je crois que tu n'as pas conscience de la position dans laquelle tu te trouves, c'est moi qui tient les rênes, toi tu te contente de m'écouter et d'exécuter ce que je dis. "

-" Dans tes rêves !"

Je lui mis un violent coup de genou dans l'entre jambe. Il lâcha ses deux prises, j'en profita pour attraper son poignard, pendant que j'avais le dos tourné il se jeta sur mon dos pour essayer de me neutraliser. Je le fis tomber en avant une fois au sol je lui assénais une pluie de coups de pieds ensuite je le releva et le plaqua contre le mur.

-" Tu vois Peter, la roue tourne. Je suis pas comme toi,  je tiens mes paroles. Je t'avais promis de te faire souffrir et bien c'est enfin le moment !"

Je planta son poignard dans sa cuisse et le fis doucement tourner, tout son sang coulait le long de ma main, j'en sentais partout sûr moi. Je pris un air sadique en le regardant droit dans le yeux.

-" Ne prends pas ce que je fais personnellement Peter, comme on dit : œil pour œil dent pour dent  !"

Je planta le poignard de toutes mes forces dans son estomac. Son sang giclait de partout, ma robe était couverte de sang, mes bras aussi. Je sentais son corps se relâcher, son souffle devenait irrégulier. Des gouttes de sueur perlaient sur mon front, je les essuyais d'un revers de bras ce qui mit du sang de ce connard sur mon visage. Je sentie une main agripper ma cheville. Je m'accroupis pour entendre ce qu'il voulait dire.

-" T/p... Je...je vais te tuer...je te jure que...que je le ferais..." puis son dernier souffle l'emporta. Eh bien si il comptait utiliser ses dernières forces pour me tuer c'était râpé. Je me relevais, personne ne devait être au courant de ce qui s'était passé, je devais caché le corps. J'ouvris une porte, en regardant par la fenêtre je vis qu'elle donnait sûr une marre. Je tira comme je pouvais le corps en laissant le moins de trace possible, je le souleva pour le poser sur le rebord de la fenêtre. Je le poussa ensuite il tomba dans l'eau dans un énorme splash. J'espérais que personne n'avait entendu. Je tenta ensuite de camoufler les tâches de sang, je mis simplement le tapis du bureau dans le couloir, simple et efficace. Pour ma robe c'était foutu. Il fallait que je sorte, le problème c'est que j'étais obligé de repasser par la salle de réception.
Je me dis que si je passais le plus naturellement possible personne ne me remarquerait. Je m'apprêtais à partir quand une énorme douleur me pris au ventre, ma foutu cicatrice faisait encore des siennes. Je tentais de rester droite en tenant mon ventre et sortis du couloir en marchant le plus naturellement possible, je ne pus retenir un léger sourire sadique au coin de mes lèvres. 

Peut être à jamais... [ Levi x Reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant