Il devait maintenant être environ trois heures du matin et je n'arrivais toujours pas à dormir. Je me retournais pour la énième fois dans mon lit en cherchant une position agréable. Mais j'avais beau fermé les yeux pendant de longues minutes, le sommeil ne venait pas. Je commençais à avoir mal à la tête et avoir la bouche sèche. Je pense que le fait de savoir qu'il n'était pas loin était une des principales raisons de mon insomnie. Je m'assis sur mon lit et regardais par la fenêtre, la vue était vraiment apaisante. Je me dis qu'un vers d'eau ne serait pas de refus, j'enfilais le pantalon de mon nouvel uniforme.
Je sortis de ma chambre en me dirigeant vers la cuisine que se trouvait derrière le réfectoire. Les couloirs étaient vides, pas âme qui vive. Une fois arrivé au réfectoire je me dirigea vers la porte du fond qui donnait sur la cuisine, j'avais la désagréable sensation d'être observé, pourtant il n'y avait personne dans le réfectoire. J'ignorais cette pensée et entra dans la cuisine, je me pris un vers d'eau ainsi qu'une pomme, je repartis dans le réfectoire et à ma surprise appercu une légère lueur sur une des tables, je m'approchais et vis le caporal entrain de remplir des papiers éclairé par une bougie en fin de vie.
Il ne m'avait pas vu, je décidais de partir le plus discrètement possible.-" Oï, je t'ais vu, tu peux rester là si tu veux. Je ne te parlerais pas."
Je pensais pourtant avoir été discrète... Mais il croyait vraiment que j'allais allé le voir comme ça et lui taper la discute ? Je crois que le caporal a des problèmes de mémoire.
-" Tch, nan merci, ça ira." Je partis en direction du jardin. Je m'assis sur un banc en observant la nature endormie. Au bout de quelques minutes j'avais finis de boire et manger. Il fallait que je retourne dans la cuisine, il fallait que je repasse devant lui.
Aller, c'est pas un homme mesurant trois pommes qui va me faire peur. Il a sans doute plus peur de moi que l'inverse. Je me dirigeais donc vers la cuisine, je repassais devant lui, mais il s'était endormis.En ressortant de la cuisine il était partit. Avec le boucan que j'avais fait normal qu'il ce soit réveillé. À la sortie du réfectoire je tomba nez-à-nez avec lui. Son regard acier me transperça. La tension était palpable, nous pensions la même chose. Nous devions avoir une discussion seul à seul. Mais nous savions également qu'aucun ne ferait le premier pas. Je brisa donc le contact en reprenant mon chemin.
Une fois arrivé dans ma chambre je fouilla dans les affaires que j'avais rangé plus tôt dans la soirée. Je sortis du fond de ma commode une fine boîte en acier, je l'ouvris et en sortis une cigarette. J'ouvris la fenêtre, alluma la cigarette à l'aide de la flamme de ma bougie et m'installait au rebord de ma fenêtre. Les cigarettes étaient assez rares dans les bas-fonds, c'est pour ça que j'arrivais à me limiter dans ma consommation. Je fumais uniquement quand je voulais, me détendre.
Une fois la cigarette fini j'écrasa le mégot et le lança par la fenêtre. Je partis ensuite m'installer dans mon lit et rejoint enfin les bras de Morphée.
***
Je fus réveillé par quelqu'un qui toquai à ma porte. Je me levais et passa d'abord par la salle de bain pour essayer d'avoir une tête potable et ne pas ressembler à une folle. Je me fis une queue de cheval et me rinca rapidement le visage. J'ouvris la porte, la personne qui m'avait réveillé n'était personne d'autre qu'Hange.
-" Alors t/p ça fait la grasse matinée ?! Bon prépare toi Petra va partir en ville avec son escouade et finalement je m'incruste ! T'as dix minutes !"
-" Hmm, je me dépêche..." Je repartis dans ma chambre et me prépara en vitesse en enfilant mon uniforme et ressortis de la pièce.
-" HEIN ?! Mais tu vas pas mettre ça quand même ? On est en journée DÉTENTE retourne dans ta chambre et habille toi normalement tu veux."
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Peut être à jamais... [ Levi x Reader ]
FanfictionAprès avoir été abandonné de nombreuses fois et laisser seule dans les bas fonds, cela forge un caractère, ça nous créer une carapace. Dans les bas fonds si tu ne veux pas mourir il faut parfois savoir mettre son humanité de côté. Mais ça ne veut pa...