CHRONIQUE DE LARA ENTRE 2 MONDES

partie 40-41

Partie 40 : LARA : ENTRE 2 MONDES

Une fois Safia montait, il se decide à parler.

Khaled : La dernière fois, j'ai rien dis mais tu me reparles comme ca, la vie de ma Mère, tu vois le sol là ( en le montrant du doigt ), bah toi et lui vous allez former plus qu'un .
Moi : Je me suis excusée.
Khaled : Excuser ?? Je m'en bas les Klews, tu fais trop la folle, faut que tu te calmes toi !!
Moi : Si c'est tout ce que tu as à me dire, j'y vais.

Il me lache le bras.

Khaled : Au faite, la semaine prochaine, on a un match de foot contre la cité de ton PD, dis lui de pas se defiler hein !!
Moi : Pathétique . ( Tout en montant les marches. )
Et sans comprendre, je me retrouve propulsé contre le mur est Khaled à 2 cm de moi.
Khaled : Lara, Pourquoi ? Pourquoi tu l'ouvres toujours ??
Moi : ...

Son regard était poignant, dur.
Il était toujours là face à moi.

[ Jusque là, j'avais réussi à retenir mon coeur, j'avais evité l'explosion de sentiments, mais Pourquoi etait il là à insister ?? Faut que j'évite sa présence au Maximum, parce que en sa présence , mon coeur devient ingérable, incontrôlable, est ce vraiment ca l'amour ? Tout ses sentiments que j'ai pour lui, je l'ai veux plus, je veux qu'ils me quittent. J'en ai assez de me battre contre moi même, j'ai du me battre contre moi même pour enlever cette haine contre les arabes qui m’empêchait des respirer comme il se doit et je dois désormais me battre contre cet amour qui m’empêche d'avancer. ]

Khaled : T'as fumé ??
Moi : Ouii.
Khaled : Je vois que t'as pas arrêté tes conneries, c'est bien !!
Moi : N'importe quoi, j'ai fumé une cigarette pas autre chose !!
Khaled : Et Alors.
Moi : Bon laches moi, j'ai pas à me justifier auprès de toi !

Il me lache, son regard etait posé sur moi, c'était pas un regard anodin, c'était un regard plein de haine, de dégout.

Une fois chez moi, je me suis mise à pleurer, pleurer, j'avais besoin de me vider, je pleurais pas spécialement pour Khaled, je pleurais pour tout, le fait que l'islam prenne de l'importance pour moi, le fait que j'ai toujours et encore cette haine envers mon géniteur.

La semaine passe, et avec Fatima en cours, on suit plus trop, on se met dans le fond et on discute, ca me ressemble pas vraiment, mais je suis tellement perturbé que je n'arrive pas à me concentrer.

Un soir en rentrant des cours, j'avais dis à Fatima de venir chez moi, je trouve Rabia et son Mari dans le Salon.
On les Salue, puis on se dirige vers ma chambre.

Fatima : Elle est trop belle, ta grande soeur !! Tu t'entends bien avec elle ?
Moi : On se parle pas beaucoup, on en reste au bonjour au revoir.

Quelques minutes plus tard, on frappe à ma porte.
J'ouvre et je vois Rabia .

Rabia : Lara, faudrait qu'on parle toute les deux .
Moi : Vas y entre.
Fatima : Je peux aller dans le Salon, si je gène.
Moi : Non c'est bon.
Rabia : Comme tu sais l'état de Papa s'aggrave.

J'aime pas le fait qu'elle utilise le terme Papa avec moi, ca fait comme si c'était notre père à tout les deux alors que là en l’occurrence ca ne l'ai pas, c'est son père à elle.

Moi : Et ??
Rabia : Faut que tu lui parles, que tu essaies de passer au dessus de vos histoires, si il meurt sans avoir eu une bonne conversation avec toi, il mourra pas tranquille.

[ Je ne veux pas qu'il meurt tranquille justement, je veux qu'il emporte ce qu'il m'a fait avec lui,pourquoi devrais je lui pardonné ?? Pour que Monsieur meurt en paix, alors que moi toute ma vie, je porterais les traces des blessures qu'il m'a laissé. Il en est hors de question, si il y a bien une chose que je me suis promise de faire, c'est de le faire souffrir autant que lui, il m'a fait souffrir, autant qu'il a fait souffrir ma mère. ]