MY DRUGS

CLUB

PDV ARIA

Ça fait deux semaines que je suis clouée au lit, ma blessure s'est refermée, me laissant une cicatrice. Ash m'a retiré mes points de suture hier, me laissant qu'une marque.

Mon frère et Ash m'ont surveillée, en revanche, je n'ai pas vu une seule fois Caleb. Temps mieux.

Je prépare mes affaires, me préparant à partir. Je dois trouver du travail et vite si je veux payer le loyer de mon petit studio que j'ai trouvée il y a peu.

Il doit être 21 H et je vais aller au Red club, apparemment, ils embauchent des serveuses.

Ma santé mentale est à zéro depuis que je suis ici, je n'en peux plus. Je vais juste partir et ne plus croiser mon frère.

Je ne sais pas qui aura le rôle du baby-sitter aujourd'hui et j'ose espérer que j'en aurai pas.

Mon frère m'avait rapporté deux ou trois tenues, j'ai enfilé une robe noire qui m'arrive à mi-cuisse et met mes talons rouges.

Je me maquille simplement avec un eyeliner, du mascara et du rouge à lèvres écarlate.

J'entends la porte de la chambre. Je regarde qui vient de pénétrer la salle.

Tiens, la seule personne que je n'ai pas vue en deux semaines.

Caleb

Il me sonde, me fixant de haut en bas.

Le regard de cet homme me fait toujours un effet monstre... Je ne me sens pas en sécurité avec lui et ça me fait peur.

Non, le seul truc qui te fait peur, c'est que tu aimes te sentir comme ça avec lui.

Je ne le connais pas, et son sourire mesquin et son comportement arrogant m'énervent au plus haut point.

Ses pupilles noires ne me lâchent pas et j'ai l'impression de plonger dans les ténèbres à chaque fois que je les regarde.

Je me roule un joint et sors de la chambre, retenant mon souffle en passant à côté de l'homme aux cheveux sombres.

Je sors de la villa, Caleb me suit de loin, mais je sais qu'il est présent.

Je ne sais pas ce qu'il pense, ce qu'il ressent. Enfin, s'il ressent des émotions, son visage est toujours fermé, ne laissant rien paraître.

Je prends le chemin du club, étonnée que le démon qui me suit n'ait pas pris la parole. Il attend quoi pour parler ? D'habitude, il ne perd pas l'occasion de se marrer ou de balancer une remarque cinglante à mon sujet.

Je fume mon joint, gardant à l'esprit que le mercenaire est derrière moi. Ça me déstabilise de le savoir proche.

Pendant les 2 semaines, Caleb a "accepté" ma présence. Enfin, c'est ce que je pense, vu que je ne l'ai pas aperçu une seule seconde comme je l'avais dit.

-Tu comptes refaire les poches des gars du club ?

Son ton est moqueur.

Est-il possible d'entendre un sourire ? Parce que je suis prête à parier qu'il sourit en ce moment.

Une boule de colère se forme à l'intérieur de ma personne et elle meurt d'envie d'exploser pour voir le sang du mafieux recouvrir les murs.

-Non, je vais postuler pour un poste.

Je crache ces mots avec rage, finalement, je préfère qu'il n'ouvre pas sa bouche.

Tout chez cet individu m'insupporte, je l'ai déjà dit ?