"Salut toi"

3.3K 108 5
                                    


//PDV CALEB//

Je rentre à la villa avec une seule envie, dormir.

Arrivés dans le salon, Ash et Jay sont installés dans le canapé et discutent tranquillement. Je les entends parler du phénix, je souffle intérieurement.

Je ne prends même pas la peine de les saluer, la brune doit être dans sa chambre. La petite voix dans ma tête me supplie d'aller la voir, ma fatigue mentale me rend faible et tout mon esprit me guide vers la petite Evans, ses cheveux, son odeur, ses yeux... Je veux être auprès d'elle...

Ces derniers temps, je n'ai pas passé énormément de temps avec elle et cela installe un mal-être chez moi...

Je me gifle intérieurement, mais cela n'arrête pas les cris incessants de mon cerveau et mes jambes me guident sans que je le veuille. Je me retrouve devant la porte de sa chambre, je toque doucement et après un certain temps, j'entends sa douce voix me dire d'entrer.

J'ouvre la porte et quand la brune me voit, ses yeux verts pétillent légèrement et un petit sourire né au coin de sa bouche. La sensation de ses lèvres sur les miennes me revient en mémoire et mon cœur se comprime d'instinct.

Aria est assise sur son lit, téléphone dans une main et joint dans l'autre. Son doux visage est tourné vers moi.

Il doit être 4H du matin et de voir l'heure me rappelle que cela fait environ 4mois que j'aie rencontré cette délicieuse femme.

Si, il y a 6mois, on m'aurait dit que je penserais tout ça d'une femme, j'aurais surement ri au nez de la personne avant de lui mettre une balle entre les deux yeux. Mais maintenant, me voilà dans la chambre de la sœur de mon meilleur pote. Je ne ressens rien pour elle, ce n'est que physique. Elle m'appartient et tous ses sentiments me sont réservés. Sa douleur, ce sera moi qui lui infligera et si quelqu'un d'autre l'a blesse mentalement ou physiquement, il sera sur ma liste noire et je me chargerais personnellement de la personne en question.

-Salut toi.

Sa voix est douce et mielleuse, ce qui me donne de légers frissons. Son sourire est contagieux et ma bouche s'incurve à son tour.

La dernière fois, je suis parti précipitamment de la villa, je l'avais laissé sur le balcon après lui avoir déclaré qu'elle était mienne.

La culpabilité s'imprime en moi, mais je la stoppe et l'extermine avant qu'elle ne m'atteigne.

Mes émotions, mes propos , mes actes... tout ceci est incompréhensible... Depuis que cette femme est dans ma vie, j'ai l'impression que chaque chose qui se rapporte de près ou de loin à elle me perturbe... je me demande en permanence ce qu'elle m'aurait dit ou ce qu'elle aurait fait.

Si je pouvais la baiser, tout cela s'arrêterait. Car oui, je veux seulement m'enfoncer en elle et profiter de son corps tout en l'entendant crier mon prénom.

Je m'avance vers elle et prends place au bord de son lit.

-Tu étais où ?

Elle m'a posé la question naturellement, aucune trace de rancune dans le son de sa voix...

Mes yeux sont fixés sur elle et les mots sont bloqués dans ma gorge. La rondeur de son visage est fascinante, elle a un visage de poupée et ses yeux reflètent une innocence interdite. Cela m'obsède, c'est mon obsession...

En la voyant, on ne peut pas savoir que cette femme cache une noirceur si intense.

Elle se racle la gorge pour me faire comprendre qu'elle attend une réponse de ma part.

MY DRUGS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant