Je te sauverai...

Chapitre 1 :

Pour un mois de novembre, le soleil était encore bien présent dans le ciel. Le réveil de Thomas sonne à 7h30 dans un bruit strident qui agaça rapidement le brun. Il se redresse en soufflant et fit sa routine matinale comme tous les jours. Il ne prit même pas le temps de déjeuner, qu'il prit un t-shirt et un jean simple.

- Tu es encore à la bourre Tocard,

- Ta gueule Min'

- Allez, on y va !

Ils passèrent la porte de leur hall d'immeuble qui est très récent et partirent en direction de la fac.

Il marchait pendant 10min et arrivèrent juste à temps pour le début du cours, ils entrèrent et Minho se mit à cotés de Thomas dans la salle. Le cours a commencé depuis 10min quand Minho se penche sur Thomas.

- Gorge veut nous voir ce soir. Même heure, même endroit que d'habitude.

- Pourquoi il veut nous voir ?

- Je n'en sais rien, mais c'est urgent apparemment,

- D'accord, j'y serai.

Dans le rang juste devant, une jeune fille se retourna vers les garçons.

- Thomas ? Ça te dit on se voit ce soir ?

- Non, maintenant laisse-moi tranquille.

La jeune fille, vexé se tourna vers le prof sans rien rajouter de plus.

Le reste de la journée continue comme tous les jours. A la dernière sonnerie annonçant la fin de la journée, Thomas prit son sac et sortit de la salle seul, laissant son amie derrière lui. Il traverse le couloir quand une masse s'abattit sur lui, il se retrouva avec une main autour de la gorge, plaquer contre les casiers.

Le monde autour d'eux fit silence, attendant de voir ce qui allais se passer entre les deux hommes. Les yeux de Thomas lancèrent des éclairs à Gally qui le maintenait toujours.

- Qu'es ce que tu me veux ?

- Juste te dire, fais gaffe à toi, il pourrait rapidement t'arriver des malheurs.

- Tu ne me fais pas peur, je peux t'envoyer à l'hôpital en 2 min.

- Mais je ne parlai pas de moi.

Gally lâche Thomas et part avec sa bande en le laissant planter là où il était. Par reflexe, Thomas mit sa main autour de sa gorge et la massa, il ramasse son sac qui est tombé au sol suite au choc et parti en direction de chez lui, attendant le rendez-vous de ce soir.

Il franchit la porte de son appartement et balance son sac à l'autre bout de la pièce, la colère toujours présente en lui. Il traverse son salon et se rendit dans la salle de bain, dans l'espoir de pouvoir prendre une douche qui pourra l'apaiser.

Il hotta tous vêtements de son corps et les laissa à même le sol, puis entra dans la douche. L'eau qui coule sur son corps le calme petit à petit. Il laissa pencher sa tête en avant, laissant seulement l'eau couler sur lui, ne faisant rien d'autre que réfléchir.

Il repensa aux paroles que Gally lui avait dit un peu plus tôt, pourquoi avait-il dit cela ? Une personne allait s'en prendre à lui ? de toute façon il n'avait plus rien à perdre, il n'avait plus de famille, ses parents ayant été tuées dans un accident de voiture il y a 4 ans. La seule personne qui lui restait était Minho, il est le seul à n'être jamais partit.

Thomas ne fessait plus confiance à personne désormais, ne laissait plus personne l'approcher, autre fois il avait un autre ami, ils étaient une bande de 3 avec Minho mais du jour au lendemain, son ami à quitter la ville sans dire au revoir. Cela lui a briser le cœur et depuis, il ne laisse personne le toucher.

Thomas secoua la tête, chassant ses pensées qui lui font mal, il essaye à tout prix de ne jamais se souvenir de ses passages de son passé. Il se savonne enfin au bout de longues minutes à ne rien faire, se rince et sors de la douche avec seulement une serviette lui entourant la taille. Il sortit et traverse l'appart jusqu'à sa chambre et pris des affaires pour s'habiller. Il se posa sur le lit, les mains derrière la tête et s'évade dans ses pensées jusqu'à se que ses yeux se fermes, l'emmenant avec lui dans les bras de Morphée.

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Thomas se réveille quelques heures plus tard, il tourne la tête vers son réveil qui indique à présent 21h30, il se redresse et se dirige dans la cuisine dans l'espoir de manger quelques choses avant de partir pour son rendez-vous de 22h00.

IL ouvrit le frigo et prit un reste de pâtes qui trainait là, sortit une fourchette et l'engouffra, sans le réchauffé au préalable n'ayant plus trop de temps devant lui. Il mit son assiette dans l'évier une fois finit, puis partit vers la porte, mit ses chaussures et une veste et passa la porte, mais il se stoppa rapidement et fit demi-tour. Il attrape son sac et en sortit un canif qu'il garde tout le temps sur lui, le glissa dans sa chaussette et sorti à nouveau sans faire marche arrière.

Thomas avance dans les rues, sans peur sachant qu'il ne se sépare jamais de son arme au cas où, il passa devant plusieurs restaurant allumé, qui servait encore des clients puis il s'arrêta tout à coup devant un restaurant en particulier, « La lanterne Rouge ».

Thomas se remémora ses souvenirs ici, il y a bien longtemps qu'il n'y vient plus, plus depuis que son ami était parti. Il se revoit encore assit en terrasse tous les trois, mangeant ensemble en faisant les pitres pour faire rire la galerie. Il sortit une affiche de recherche de sa poche qui ne l'avait pas quitté depuis ce jour. Une larme s'échappe des yeux du brun mais il la chassa vite, rangea la photo et reprit sa route pour ne pas arriver en retard.

Quelques minutes plus tard, le jeune homme franchit le portail d'entrée du parc, avance dans l'obscurité et s'assit sur un banc plus loin, à l'abris des regards indiscrets qui pourrait traîner par ici. Il n'attendit pas plus longtemps qu'il fut rejoint par Minho.

- Tu es en avance

- Pour une fois,

- Allez Tom, plus vite ça sera fait, plus vite ça sera finit.

- Je sais

Un bruit les fit se retourner derrière, un homme un peu foncé en sortit et s'assit sur le banc également, sortit une cigarette et l'alluma. Il l'a fit glisser dans sa bouche et se tourna vers les deux garçons, puis s'adressa à Minho.

- J'ai une nouvelle mission pour vous les garçons.

- De quoi à tu besoin,

- Comme tu le sais, il y a un autre groupe qui vend leurs cames et qui nous fait concurrence, les WCKD

- Oui,

- Il nous faut découvrit où il se cache.

- Et comment on fait ça.

Coupa Thomas qui jusque là n'avait rien dit depuis le début de l'échange.

- C'est là que tu interviens.