Je te sauverai...

Chapitre 17

Le lendemain, Gorge avait appelé la direction de la fac pour y inscrire Newt, c'est pour cela que ce matin Newt se rendit avec Thomas et Minho dans l'établissement. Thomas l'emmena au secrétariat pour qu'il récupère tous les papiers nécessaires. Une fois cela fait, il se laissa guider par Thomas aux premiers cours.

Ils traversèrent les couloirs bonder de monde, Newt ne dit rien observant les personnes de tout âge, de toute sorte. Ils entrèrent dans une salle d'amphi et Thomas se dirigea vers sa place habituelle, suivit de Newt. La salle se remplit rapidement, bientôt une cinquantaine d'élève avaient prit place. Une fille brune devant eux se retourna dans leur direction.

- Salut Thomas, alors toujours pas intéresser par mon offre.

Newt reconnue la fille, Teresa, il n'avait jamais pus la sentir, il se demander par quelle chance il la revoyait de nouveau. Mais que voulait-elle à Thomas ?

- Je te le répète encore une fois, je ne suis pas intéressée par toi, lâche l'affaire.

Thomas passa la main sous la table et la mis sur celle du blond puis enlaça leurs doigts ensemble. Newt adressa un sourire à Thomas en retour de son geste, Teresa qui le vit regarder tourna la tête.

- Et toi ? Tu es nouveau ?

Newt eut un rictus sur les lèvres, Teresa ne le reconnait pas.

- Tu ne me reconnais pas, Terepouf ?

- Newt ? Mais tu avais disparu.

- Comme tu peux le voir je suis revenue.

- En tous cas, ces dernières années ne t'ont pas aidé, tu as l'air encore plus démunit qu'avant. Et puis tu n'as plus de famille, tu n'es plus rien tout simplement.

Les paroles de Teresa lui transpercèrent le cœur, elle avait raison, il n'a plus rien, plus de famille, de maison, de dignité. Il sentit des larmes lui monter aux yeux mais fit tout pour les retenir mais elles menacèrent quand même de tomber.

Thomas qui vit le visage de son copain se détérioré, décida de prendre les choses en main.

- Teresa, tu veux savoir pourquoi je ne veux être avec toi ?

- Bien sûr.

- Tout simplement car tu n'es rien pour moi, par contre, plus jamais tu ne t'en prends à Newt.

- Mais il n'est rien.

- Non, il n'est pas rien, il est tout pour moi, sans lui je serai mort de l'intérieur. Alors si tu t'en prends encore une seul fois à l'homme que j'aime, je ferais de ta vie un enfer. C'est clair ?

- Tu... tu... tu es gay ?

- Oui, et fier.

Il lui adressa un sourire hypocrite et se tourna vers Newt pour l'embrasser devant les yeux de Teresa. Il lui serra la main sous la table pour le rassurer. Il se séparèrent et le cours commença.

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La journée se passa tranquillement, Newt commença à s'habitué au lieu, à se retrouver parmi tous les couloirs. Pendant la pause de l'après-midi, le couple discutait avec Minho quand celui-ci parti brusquement après avoir reçu un message.

- Il nous cache quelques choses lui.

- Oui, faudra lui faire cracher le morceau ce soir.

- Tu m'attends, faut que j'aille au petit coin.

- D'accord.

Il l'embrassa et parti, Newt avec un sourire au visage, s'appuya contre le mur et sorti son téléphone, histoire de s'occuper en attendant le brun. Quand d'un coup, son téléphone s'échappa de sa main, il releva la tête et tomba nez à nez avec Gally.

- Tu m'as l'air proche de Thomas dit-donc.

- Qu'est-ce que ça peut te faire ?

- Fait gaffe à tes arrières, il pourrait t'arriver des bricoles.

- D'accord, maintenant rend moi mon téléphone !

Gally le garda en main, ne lui rendant pas, Newt fit un pas pour lui prendre des mains mais se dernier recula le téléphone le plus loin blond. Newt prit son courage à deux mains et dit :

- Tu as tellement peu de force que tu t'en prends qu'aux personnes seul.

Gally, en colère lui mit un coup de pied dans sa jambe blesser. Newt tomba en poussant un cri au sol se tenant la jambe, il avait un mal de chien. Newt se retient de pleurer, surtout avec le monde qui c'était rameuter autour de lui. Gally se pencha devant le blond.

- Et toi, tu devrais peut-être arrêter de coller au cul à Thomas.

Il se releva et balança son téléphone à Newt avant de s'éloigner. Ce dernier s'aida du radiateur le long du mur pour se relever en grimaçant quand d'un coup, un bras passa sous son aisselle pour le relever.

- Qu'est ce qui s'est passé ?

- Rien, ne t'ne fait pas.

- Non, dit moi.

- Laisse tomber, s'il te plait.

Newt se détourna de Thomas et parti en cour pour leur dernière heure.

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Le trio était rentré chez eux après leur journée de cours. Ils trois garçons était dans le canapé, Newt regarda les deux autres jouer à la console et se moqua gentiment de Thomas qui se faisait laminer par Minho.

La partie se finit et Newt rigola de bon cœur, se moquant de Thomas.

- Nan mais tu es vraiment nul, arrivé 12eme à Mariokart, franchement la honte.

- Ce n'est pas ma faute, il a mis en difficile

- Non Thomas, c'était en facile là. Bon moi je vais préparer à bouffer.

Newt se tordit de rire suite à la remarque de Minho, il s'étala dans le canapé en se tenant le ventre.

- Tu vas voir toi à te moquer de moi

Thomas fondit sur le blond et se mit au-dessus de lui avant de le chatouiller de partout. Le blond s'esclaffa sans s'arrêter pendant plusieurs minutes sous la torture du brun.

- S'il te plait, arrête !

- Oh non, tu le mérite.

Il reprit de plus belle, puis s'arrêta, plongeant son regard dans celui du blond, complètement envouté par lui. Le blond c'était arrêté de rire mais garda son sourire, heureux, oubliant tous ses problèmes.

Le brun dériva son regard vers ses lèvres et alla pour poser les siennes dessus quand la sonnette retentit. Le brun se leva en grognant, dégouté d'avoir été interrompu, il ouvrit la porte d'un coup pour engueuler la personne qui les dérange quand ce fut le choc.