Je n'en revenais pas. Cette marraine la bonne fée était capable de choses que je n'aurais jamais imaginé. Elle avait transformer une citrouille en carrosse, les souris en chevaux dont une en cocher et le chien en valet de pied.
Moi: je n'en reviens pas...
Marraine: à ton tour maintenant.
Je la regarde tandis qu'elle agite sa baguette dans ma direction. Un tourbillon de lumière m'enveloppe et quand il se dissipe, une robe des plus somptueuse me recouvre. Elle est d'un bleue étincelant, bouffante et elle brille légèrement.
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Moi: mon dieu !
Je m'approche de la petite fontaine et regarde mon reflet dans l'eau. Mes cheveux sont bouclés et élégamment attachés.
Marraine: regarde tes chaussures ma chérie.
Je soulève ma robe et découvre des pantoufles de verre.
Moi: je...je sais pas comment vous remercier.
Marraine: oh mais tu n'en a nulle besoin ma chère.
Elle prend mes mains dans les siennes et ajoute:
Marraine: mais je dois te prévenir. Il faut que tu sois rentrée avant minuit car les effets de mes pouvoirs ne sont pas éternels.
Moi: je vous garantis je ferai attention.
Je la prends dans mes bras et la remercie mille fois.
Marraine: allez ne tarde pas.
Je lui souris une dernière fois et monte dans le carrosse avec l'aide du vallet de pied. Il referme la porte et le carrosse se met en marche. Je fais un dernier signe à ma marraine la bonne fée qui me le rend avant de disparaitre dans un nuage de poussière étoilé.
Le carrosse file dans la nuit à travers les rues pour se rendre au château. Je n'en reviens toujours pas. Il y a peine 20 minutes, je pleurais, désespérée dans le jardin et voilà que maintenant je me rends au bal.
La porte du carrosse s'ouvre, me sortant de mes pensées. La valet me tend la main et je l'aggripe avant de m'extirper du carrosse. Je lève la tête et admire le château se tenant devant moi. Il est magnifique. J'avance et gravis les marches avant d'entrée dans le château. Personne est là, le bal a dû commencer depuis un moment déjà.
Prince
Père: Payton mon fils, as-tu trouvé une demoiselle à ton goût ?
Moi: non...
Je l'entends souffler avant de retourner s'asseoir sur son trône. Une énième jeune femme s'incline devant moi en souriant. Je le lui rends évidemment avant que la prochaine se présente à moi. Je souffle discrètement. Cette soirée s'annonce longue. Aucunes des femmes qui m'ont jusqu'ici été présentées ne m'intéresse.
