𝙻𝚒𝚔𝚎 𝙸𝚗 𝙰 𝙵𝚊𝚒𝚛𝚢 𝚃𝚊𝚕𝚎 (𝚃𝚎𝚛𝚖𝚒𝚗𝚎́𝚎)

☮︎Pocahontas 4/4☮︎

Pocahontas

Nakoma m'emmène vers la tente où est enfermé Payton et s'adresse aux hommes qui surveillent l'entrée:

Nakoma: Pocahontas veut voir l'homme blanc.

Les deux hommes se regardent un instant et l'un d'eux finit par acquiescer.

Lui: fais vite.

J'entre alors dans la tente et vois Payton attaché à un pilier, dos à moi.

Je m'approche doucement et m'accroupis devant lui. Il relève la tête vers moi et je passe ma main sur sa joue.

Moi: je suis désolée...

Payton: t'inquiète pas. J'ai survécu à bien pire.

Je souris faiblement à sa tentative d'humour.

Moi: si on ne s'était pas rencontré, tout ça ne serait pas arriver...

Payton: eh ! Je préfère mourir demain en t'ayant rencontrer, que de vivre plus longtemps sans jamais ne t'avoir connu.

Je souris une nouvelle fois et caresse sa joue.

Pocahontas: je ne t'oublierai jamais...

Il presse sa main contre ma joue et je me relève doucement avant de m'en aller.

~~~

L'aube allait bientôt se lever et j'étais au pied de Grand mère Feuillage, impuissante.

Moi: il n'y a plus rien à faire...

Grand mère Feuillage: il y a toujours une solution mon enfant.

Moi: je sais, mais là, il est trop tard. Je ne peux rien faire pour sauver Payton.

Grand mère Feuillage: je t'ai connu plus courageuse Pocahontas. Je sais que si tu l'aimes réellement, tu pourras le sauver.

Je songe un instant à ce qu'elle vient de dire. Après tout, elle a raison.

Grand mère Feuillage: il n'est pas trop tard.

Moi: vous avez raison.

Je me relève, la remercie pour ses conseils et cours à toute vitesse jusqu'au rocher sacré. L'aube va bientôt être là.

Quand j'arrive, tout mon peuple est rassemblé sur le rocher et mon père est au bout de celui-ci, sa massue dans les mains. Payton a toujours les mains attachées et sa tête est placée sur un rocher. Quant aux étrangers, ils sont au pied de la falaise et vont bientôt assister à une exécution si je ne fais rien.

Je me remets à courir et au moment où mon père allait tué Payton, je m'interpose entre eux.

Moi: non, ne fais pas ça !

Père: ma fille, ôte toi de là.

Moi: si tu tiens tant à le tuer, alors tu devras d'abord me tuer moi.

Mon père reste un instant sans rien dire, et j'ai l'impression que ce silence dur une éternité.

Moi: regarde à quoi mène le chemin de la violence ! Je ne veux pas emprunter ce chemin, moi.