E L L E

Chapitre 18

Point de Vue Kylian Mbappé

Je suis actuellement dans mon lit entrain de pleurer comme un gamin. J'ai du Ninho dans les oreilles et je chiale comme un bébé.

J'entends des pas dans le couloir et on toque à la porte.

-Kyks ? C'est Ney. Je peux entrer ?

-Oui, je murmure dans un sanglot étouffé.

Il entre s'asseoi à mes côtés et me prend dans ses bras sans me poser de questions.

Quand je me calme enfin je commence à parler.

-Elle me rend dingue. Je pense à elle tout le temps, t'as bien vu comment j'étais quand elle n'était pas là.
J'ai l'impression d'être une merde sans elle. Je me sens con. Tu sais pourquoi ? Parceque je l'aime bordel ! Je suis amoureux. Putain c'est la merde.
Ses yeux qui brillent quand elle est en colère ou...
Ses lèvres, son visage, son corps. Je kiffe chaque p*** de partie de cette meuf. Tout ce qu'elle est, son caractère, quand elle chante, danse tout ! J'aime tout.
J'arrive même plus à imaginer ma vie sans elle.
J'ai envie de l'appeler ma femme j'ai envie qu'elle soit la mère de mes enfants j'ai envie de passer ma vie avec elle.

Je l'aime.

Ney me regarde en souriant.

-Je comprends mais tu as vraiment merdé, il dit. T'es au courant de sa situation ou pas ?

Devant mon regard interrogatif il me dit :

-Je peux pas tout t'expliquer parceque ce n'est pas à moi de le faire. Mais son producteur la lâché dès qu'elle à posé un pied dans ce foutu vestiaire pour toi.
Elle n'a plus de sponsort alors pendant que tu t'entraîne elle, elle bosse comme un dingue pour payer ses factures et s'en sortir.
Elle prévoit de monter sa propre entreprise depuis quelques années et ça fait longtemps qu'elle bosse dessus. Mais t'es arrivé et t'as tout foutu en l'air.
Elle s'occupe de toi alors qu'elle a plus de boulot, pas d'argent et qu'elle est malade à en crever.

Je le regarde choqué. Il me fait un signe de tête et je me précipite dans le couloir pour aller vers la chambre où elle loge depuis ce matin.

J'ouvre la porte comme un fou et l'entends dans la salle de bain.
Elle est entrain de vomir.
Je m'y précipite et la trouve parterre les larmes aux yeux à bout de nerfs. Ses yeux son bouffis et ses mains trembles.

Un instant je vois ma vie défiler.

Puis je m'agenouille à ses côtés, avec mes mains je retiens ses cheveux, je l'enlace et lui répète à quel point je l'aime.

Quand c'est passé, je la porte jusqu'à ma chambre où je la glisse dans mes draps.

Je la déshabille et lui mets un de mes t-shirt.

Je masse ses muscles tendus et m'occupe d'elle. C'est là que je me rends compte tout ce qu'elle à fait pour moi pendant toute la durée de cette compétition alors qu'elle même mérite d'être traitée comme une reine.

Je la serre dans mes bras où elle s'endort paisiblement.

Juste avant que je la rejoigne je l'entends murmurer mon nom dans ses rêves.

Je m'endors le sourire aux lèvres.