14. Blancs

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Eren

On est le 17 décembre... Le jour de la pleine lune approche. Mais aussi Noël et l'anniversaire de mon homme. Je lui ai prévu une surprise... Il m'a souvent parlé de se faire tatouer J'ai donc manigancé un plan machiavélique avec un ami d'Armin et Jean qui tient son salon dans le centre ville.

Ce soir, c'est les vacances. On a pris un jour de congé puisqu'on bossera à plein temps durant les deux prochaines semaines. On rentre donc à l'appartement directement après les cours, main dans la main.

Livaï romps le silence.

- Gamin ?

- Oui ?

- Habille toi bien ce soir, je t'emmène quelque part.

- Quoi ? Où ça ?

Il met son indexe sur sa bouche en me faisant un clin d'œil.

- Surprise.

- Seigneur, il veut ma mort.

Il pouffe.

- Eren t'es pas crédible.

- Ben quoi ? J'ai toujours le droit de prier non ?

- T'es pas croyant et encore moins pratiquant.

Je souris

- Ah ouais... Et toi t'oublie que je suis membre à part entière d'un comité religieux au service de notre grand gourou le Lama.

Il rit.

- Je suis curieux de connaître les autres membres, vous devez être sacrément nombreux.

- Oui ! Il y a moi, et Armin, et Mikasa même si elle n'est pas encore au courant.

On entre dans l'appartement.

- Allez, arrête de faire le con et va te préparer, on part dans trois quarts d'heure.

J'obéis après lui avoir volé un baiser, me douche, enfile une chemise blanche et un pantalon bleu marine.

Il se change à son tour et me rejoins dans le salon.

- Tu es magnifique Lili...

Il porte une chemise gris clair, un pantalon et une veste un peu plus foncé, sans oublier son éternel foulard blanc autours du cou, c'est un morceau d'une robe qui était la préférée de sa mère, cadeau de l'égorgeur.

- Merci, t'es pas mal non plus gamin. Mais arrête de baver.

Je vais vers lui et l'embrasse.

- On y va ?

Je souris.

- Bien mon Caporal.

***

Ça fait trente minutes qu'on marche. Livaï refuse obstinément de me dire où on va...

- Ferme les yeux.

- Quoi ?

- Ferme les yeux. On est bientôt arrivés ça serait con que tu devines quelque chose.

J'obéis.

- Si je percute un poteau, je t'en tiens pour responsable.

Il pouffe et prends ma main pour me guider. Je sens la présence d'eau à côté...

- Tu peux ouvrir les yeux mon cœur.

Mes yeux s'ouvrent sur l'entrée d'un restaurant... Sur la mer.

- Livaï... C'est magnifique...

Il sourit et on entre dans le resto main dans la main.

- Bonjour messieurs, vous avez réservé.

De l'air _Ereri_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant