19. Ennemis

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Livaï

Cette journée était vraiment géniale...

Il pleut ce soir, Eren est assis à mes côtés, on se tient la main, le regard perdu par la fenêtre. Mes yeux se ferment contre ma volonté et je finis par dormir.

Eren

Je soupire en regardant Livaï endormi. Il est évident qu'il va mieux et que c'est très positif, mais quelque chose me dérange... Sans pour autant que je sache quoi.

Je lui envoie un message pour l'informer que de mon départ et prends la direction de la maison. Un baillon arrive dans ma bouche et des bras dont la force ne peut appartenir à un humain me tirent vers l'arrière.

Un visage s'approche de mon oreille je ne me débat pas. Si il avait voulu me tuer, il y aurait mis plus de formes.

- Si tu ne t'éloignes pas de lui d'ici 2 jours, la personne la plus précieuse à tes yeux mourra.

L'alerte a été sonnée lorsqu'il a prononcéces mots dans la langue du clan.

Mon agresseur se plie en deux en gémissant quand mon coude écrase son ventre.

Je me retourne et prends connaissance de l'identité de ce type bien imprudent.

- Toi...

Je m'avance dans sa direction.

- ESPÈCE D'ENFOIRÉ

Mon poing traverse la tête de cet homme que je ne pensais plus jamais revoir.

Il relève les yeux, son sourire satisfait tatoué au visage.

- Ça faisait un bail Jäger...

Je le frappe de nouveau sans prendre la peine de lui répondre. Ce n'est pas la première menace que je reçois de sa part mais j'osais espérer que ces années derrière les barreaux leur avait servi de leçon à lui et son meilleur ami que je ne tarderai sans doutes pas à revoir.

Il recommence à me provoquer.

- Il parait que t'es pédé Jäger. C'est vrai ? J'espère que c'est pas contagieux parce que j'ai une nana vachement bonne en ce moment.

Je continue de donner des coups jusqu'à l'assommer, incapable de m'arrêter et rentre dans le bâtiment.

Qu'ils n'essaient même pas de toucher au moindre de ses cheveux. Ils le paieraient de leurs vies.

Si je savais qu'ils étaient sortis de prison, je pensais que l'accès à la terre ferme leur était encore interdit.

Reiner et Bertholt...

Livaï

- Enlevez vos boucles d'oreilles.

J'obéis.

Ses doigts tapent sur les touches de son clavier à une vitesse impossible à suivre.

- Votre chaine aussi.

Je déglutit, passe mes mains derrière ma nuque pour la détacher et la pose sur la table.

Un frisson parcours mon corps. J'ai l'impression que des milliard d'aiguilles essaient de transpercer ma peau de l'intérieur.

Je tousse, du sang s'échappe par filets. Mon souffle est inexistant malgré toutes mes tentatives pour le récupérer. Je perd la notion du temps.

Il n'y a que de la douleur ici.

Seulement mes ongles qui s'enfoncent dans ma peau avant de l'arracher, essayant désespérément de faire taire les aiguilles.

Du sang et de la douleur.

De l'air _Ereri_Où les histoires vivent. Découvrez maintenant