Chapitre 4

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CHAPITRE 4

Ses pas se rapprochent.

Mes tremblements sont plus forts.

Mon cœur bat vite, trop vite.

Mon ventre se sert.

Une ombre se place devant la cellule.

J'observe mon paternel.
Il tremble.

J'ai presque envie de sourire.

En quelque sorte, les rôles s'inversent

Il a peur, mais moi aussi.

Le fameux Aron ouvre la porte puis la referme derrière lui.

Il me regarde.

Sincèrement, c'est beau.
Très beau,
Yeux gris
Cheveux noires ,brun
Musclée
Grand

— La vue te plait, Chica. Aron me sort de ma contemplation.

— Elle sait faire beaucoup de choses, prend-la dans tous les sens du terme et laisse-moi partir, annonce mon paternel.

Même dans des moments pareils, il ne m'aide pas

Aron me fixe un sourire au coin.

— NILS. Hurle-t-il ?

Des pas s'approchent.
Il court vite.

La porte s'ouvre.

J'ai peur.
Très peur.

— Aron ? Interroge une voie.
C'est un garçon.
Il est blond.
Musclé, mais moins qu'Aron

— Emmène là dans mon bureau. Dit-il dans ton dur.

Nils Hoche la tête.
Il s'avance vers moi.
Me coupe avec un couteau la corde de mes pieds.

— Oui, moi. Sa voix est calme.

Je me lève avec difficulté.

Je le suis.
Il ouvre la petite porte de la cellule.

— Tuer la. Hurle mon paternel.

— Ferme-là ! Aron lui répond lassé.

Je continue de suivre. Nils

On monte des marches.

Une porte s'ouvre sur un couloir.
On était dans une cave.

Le couloir est long.

Une idée me vient.
Fuir

— J'ai mal au poignet.
Je le dis dans le but qu'il m'enlève ces fichues cordes.

— Tant pis, je ne veux pas que tu partes. Aron me tuerait, annonce-t-il ?

Merde

— Où veux-tu que j'aille ?
J'espère que ça va marcher.

Je ne sais pas, mais je ne prends pas de risque.

Putain,

Tant pis.

On tourne.
Des marches en marbre, il y a des marches à gauche.

C'est le moment.

Je lui marche avec force sur le pied et envoie mon genou dans ces partis intimes.

Il laisse tomber son couteau.
Je le prends.

Je cours vers ces marches.

Je les descends.

Je l'entends crier de douleur.

Je coupe mes liens en courant.

Je garde le couteau.

Une grande porte

Je fonce dessus.

Une allée se présente à moi.

À la fin, il y a un portail, il doit être gardé, je fonce sur la droite.

Une grande haie

Je cours à fond et saute par-dessus.

Je tombe sur mes genoux.

J'ai mal

À cause des bleues de mon paternel

Mais je cours encore.

Encore...____________________________

Chapitre 5
J'espère que sa vous plait

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