Irreversible

Chapitre 11

CHAPITRE 11

Ambre

— DEBOUT AMBRE. Hurle une voix.

Et avant d'avoir le temps de me réveiller, un liquide froid m'arrive sur le visage.

— Nils putain. Dis-je maintenant réveiller ?
C.
Mes yeux se sont ouverts sur Nils qui affichait un sourire aussi grand que ça fait presque peur.

— Bonjour à toi aussi, ma chère Ambre. Dit-il enjoué de la situation.

— Bonjour à toi aussi, Nils. Je lui répondis avec ironie ce qu'il remarqua, puisqu'il se remis de nouveau à rire.

Il m'arracha un petit sourire au coin.

— Tu vois, c'est mieux de sourire. Réussit-il à dire à travers ses rires.

Je lui envoi l'oreiller en plein dans le visage.

Il le prit et me le relança, ce qui le fit arriver en plein dans ma tête.

Et de nouveau, Nils se mit à rigoler et je me mis à faire de même.

Après quelques longues minutes à rire tous les deux, on s'arrêta.

Le ventre de celui-ci gargouilla.

— Allons manger. Je trop la dalle. Dit-il en allant vers la porte ?

Je me levai de mon lit, pris un pull, puis descendis de cette chambre.

Je fermai la porte derrière moi, je me retournai à la porte d'Aron. Il doit dormir, vu la nuit qu'il a passée.

Je continuai mon chemin, j'arrivai dans la cuisine où Nils m'attendait déjà assis, une tonne de nourriture en face de lui étalée sur le plan de travail.

Je me raclai la gorge, ce qui attira son attention vers moi.

— Assis-toi et vient manger, tu vas te régaler, Ambre. Dit-il avant de prendre un pain au chocolat.

Je m'installe sur le tabouret en face de lui.

Je ne mange rien le matin, à part une pomme et de l'eau.

Papa ne me laissa pas manger autre chose pour ne pas que je grossisse.

Au début, j'avais faim, puis maintenant, mon estomac est habitué.

Je regarde sur la table pour y trouver une pomme, mais je ne la trouve pas.

— Est-ce qu'il y a une pomme, Nils ? Demande-je timidement.

J'ai horreur de demander quelque chose à une personne que je ne connais pas.

Enfin, je ne connais personne. Papa ne voulait pas que j'aie des amis. Il disait qu'ils ne servent à rien, juste à créer des problèmes.

Je dirige mon regard vers Nils qui lui me regarde bizarrement.

Et là, mon cerveau me donne la raison.

Je ne lui ai pas dit « S'il te plaît ».

Papa me frappa quand je ne le disais pas.

Nils

Une pomme, elle veut une pomme, juste une pomme, alors qu'il y a plus d'une tonne de friandises, bon, ok, j'abuse, mais il y en a beaucoup, j'adore manger, je pourrais passer mes journées à le faire.

Bref, passons le sujet ; son regard revient vers moi.

Peur

Ses yeux sont terrifiés.

Je n'ai rien dit de mal.

— Tu es sûr que tu veux juste une pomme ? Tu ne vas pas t'étouffer avec ça. Lui demanderai-je pour être sûr de sa réponse.