Chapitre 13

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Nils

Oh my God, I can't believe it
Out of all the people in the world
What is the likelihood of jumping
Out of my life and into your arms?
Maybe, baby, I'm just losing my mind
'Cause this is trouble, but it feels right
Teetering on the edge of Heaven and Hell
Is a battle that I cannot fight

-NILSSS

J'étais tranquillement et surtout paisiblement en train de faire mon merveilleux concert dans ma fabuleuse chambre avec la musique à fond en caleçon.

Quand mon cher ami Aron m'a fait revenir sur terre et arrêter mon concert en plein milieu du refrain.

Je coupe donc ma fabuleuse musique d'ADELE. Je ne prends pas la peine de mettre un jogging Aron à l'habitude de toute façon.

Breff, je vous passe les détails de ma course, enfin, mon sprint.

J'arrive dans la chambre d'Ambre.
Cette dernière est en pleure, tremblante. Son dos est contre le torse d'Aron qui lui est assis derrière elle, la serrant dans ses bras.

-Ambre ça va ?

Mon meilleur ami relève la tête vers moi.

Va chercher un verre d'eau, Nils. M'ordonne-t-il

J'hoche la tête, puis me dirige en courant vers la cuisine.

Je remonte les escaliers en marchant pour éviter de renverser le verre. Lorsque je rentre dans la chambre, les deux sont toujours dans la même position. Aron lui caresse les cheveux en lui murmurant des mots à l'oreille.

Apnée semble se calmer au fur et à mesure des paroles d'Aron.

Je n'ai jamais vu Aron aussi doux ; la dernière fois remonte à au moins 2 ans.
Même si Aron n'a que 19 ans, il a une vie compliquée.

Personnellement, j'en ai 19 aussi, mais la mienne est plus paisible, surtout mon passé. Aron a dû être plus que fort, un jeune garçon de cet âge ne devrait pas avoir été là.

On se connaît depuis notre naissance, nos mères étaient très proches, comme des sœurs, ce qui fait que notre lien est très fraternel. Ma mère me disait souvent qu'Aron et moi étaient différents, mais que les opposés s'attirent et qu'on se complète l'un et l'autre. Son caractère de tête brûlée complétait le mien qui était calme, paisible.

Je ne sais pas ce que je ferais sans Aron.

Sans lui, je ne suis rien.

Quand ma mère a trompé mon père, Aron était là pour moi.

Mes parents étaient plus qu'un modèle : leur couple était soudé, fusionnel.

Mais ma mère la trompait, mon père ne l'a pas supporté et il est parti en France. Il y a plus de nouvelles de lui.

Je ne sais même pas s'il est vivant. J'ai appris à vivre avec ça, car on n'oublie pas, on s'habitue. On essaie de combler ce manque et j'ai réussi. Aron m'a beaucoup aidé, sa mère aussi. La mienne est en hôpital psychiatrique, elle a essayé de tuer Aron, sa mère.

Par jalousie, je sais que mon meilleur ami ne l'a pas tué pour moi. Et je l'en remercie, je ne vais pas la voir, jamais, la raison ? Elle a détruit ce que j'avais construit, ne m'a jamais protégé, jamais compris et est égoïste.

Même si je n'ai pas de démons, je sais que ma plus grande peur, c'est de perdre Aron, ce monde.

Je me décide à aller m'assoir sur le lit d'Ambre après avoir posé le verre à côté d'eux.

Il continue de lui parler à voix basse des mots.

Aron a souffert, ses plus grands démons sont enfouis en lui, capables de ressortir à tout moment.

Je ne comprends pas comment il fait pour tous supporter la peur, l'angoisse, la pression, le manque.

Il ne parle jamais de lui que très rarement.

Reprendre le gang de son père, le plus grand gang de toute l'Amérique. Et compliqué, surtout à 19 ans. Il doit continuer et surtout montrer qui est le roi de la peur, qui sème la terreur, celui qui n'a pas peur de mourir.

Et pour finir, tout cacher à sa mère.

En étant trop concentré dans mes multiples pensées, je n'ai pas remarqué qu'ils sont tous les deux debout.

-Ça va mieux Ambre . Demande : ai-je inquiet.

Cette dernière hocha la tête comme à son habitude.

Le bruit de la porte qui flanqua me fit légèrement sursauter.
Aron vient de quitter la pièce.

— Tu devrais te reposer, ma chère Ambre ! Si tu veux parler, je suis là ! Dis je

– Oui, je vais me reposer. Répond-elle en évitant ma question.

J'hoche la tête et le dirige vers la porte.
Dos à la fille derrière moi, je dis :

— N'oublie pas, je suis là pour toi, Ambre.

Je n'attends pas sa réponse, je n'en aurais sûrement pas.

Je ferme la porte derrière moi, puis me dirige vers le bureau d'Aron.

Pour savoir comment une conversation qui devait servir à la connaître a-t-elle pu finir comme ça.

Je toque à la porte, n'attends pas qu'il m'autorise à entrer, en espérant qu'il soit là.

J'ouvre et le voilà sur sa chaise, un verre de vodka à la main.

-Comment sa c'est passer. Demande ai-je, alors que je connais pratiquement la réponse.

Il lève la tête vers moi, fronce légèrement les sourcils.

-Mal . Répond t'il

Cela ne m'apprend rien de nouveau.

— Tu as eu des informations au moins. L'interro ai-je .

Il tourna la tête de gauche à droite pour me faire comprendre que non.

Génial.

— On fait quoi alors ? Et son père va bientôt se réveiller : la dose de drogue ne va pas faire effet longtemps. L'informe ai-je ?

Il passa sa main sur son visage.

— Je ne sais pas si elle a complément paniqué quand j'ai parlé de son père.

Il est série la ?

— Tu ne devais pas lui parler d'elle ? Le questionne ai -je

— Pourquoi faire, on la connaît déjà ?

— Sa, elle ne le sait pas et on ne connaît que son nom, son prénom, son âge et ses parents, donc pas tous Aron. L'informe ai-je ?

– On attend que son père se réveille. me dit t'il

– Pourquoi faire ?

Pour avoir des informations.

Un silence s'installa dans la pièce, mais il est agréable.

-AMBRE EEEE

— Non.




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Nouveau chapitre !!!

J'espère qu'il vous plaira .

Le plus chapitre que j'ai écris 1002 mots !!

On en apprend un peu plus sur le passer de Nils et d'Aron .

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