Chapitre 1

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La fenêtre de ma chambre s'ouvre brutalement, le vent qui souffle violemment fait grincer les branches des arbres contre la vitre, la femme allongée devant moi, le cul en l'air, gémissante, désireuse que je lui donne le dernier coup pour la faire jouir cri mon prénom sans cesse, je tire une dernière taffe de ma cigarette que j'écrase sur le cendrier avant de me vider dans la capote.

Mon coup de rein vient taper ses fesses violemment, elle creuse son dos en marmonnant des mots obscènes qui font me sentir vivant, depuis que je suis seul, n'ayant plus de divertissement, je baise les femmes qui pense que avoir un bad boy comme petit copain fait classe, malheureusement, je ne suis pas le genre doux, affectueux, je baise, je tire sur ma clope en même temps et elles dégagent je n'ai pas besoin d'une personne dans ma vie.

Akira : Oh, Hanma, la prochaine fois tu viendras chez moi.

Moi : Je ne pense pas.

Akira: Nous ne faisons rien ensemble à l'extérieur.

Je noue le préservatif, Akira, est une femme blonde, grande, élancée, son corps est refait en totalité, âgée de 40 ans, elle pensait que j'étais celui qui allait rendre sa vie plus passionnante, de mon côté, je baise avec elle car Akira est douée avec sa langue et son côté coquine m'attire c'est uniquement pour ça que je la revois.

Du coin de l'œil, mon regard se porte sur ses fossettes situées au bas de son dos, Akira remonte sa robe rouge en velours doucement, sensuellement, ses collants remontent le long des jambes blanches, la blonde récupère son téléphone ainsi que son sac Chanel et part en me lançant des bisous à distance.

Mon appartement aussi petit soit il, me convient amplement, en partant dans la salle de bain, je récupère un jean slim, un pull noir, des chaussettes, un caleçon et file sous la douche.

L'eau froide, permet d'adoucir mes quelques idées noirs, depuis que Kisaki est mort je n'ai plus personne pour me divertir, mes journées sont moroses, elles se répètent sans cesse, je passe mes nuits avec Jun, Claire, Anne, Sabrina, Akira et d'autres.

Ne pouvant plus rester en place, je décide de sortir pour prendre l'air, avant il faut que je sèche mes cheveux longs, je préfère évite de chopper la crève, tomber malade c'est très peu pour moi et surtout quand je n'ai personne qui prendra soin de moi.

Je passe une main dans mes cheveux pour vérifier qu'ils soient secs, je débranche le sèche cheveux et je le range dans le tiroir qui se trouve en dessous de mon évier de la salle de bain.

Mon casque de moto trône sur la table basse du salon, j'empoigne ma veste en cuir, je récupère mon casque, mes clés, mon téléphone, mon porte monnaie, mes clopes et je ferme la porte de ma pittoresque maison.

Une vieille dame sort de l'ascenseur, en me voyant, elle baisse immédiatement la tête, récupère ses courses et dès qu'elle part je glisse entre les portes de l'ascenseur avant qu'elles ne se referment.

Il pleut très fort, je ne suis pas sûr que conduire en moto soit la meilleure idée que j'ai eu, mais si ça peut me provoquer quelques frisons alors qu'il en soit ainsi.

Protéger par la structure du bâtiment, je sors mon paquet de cigarette ainsi que le briquet rose, faudrait que je change ce briquet ça ne me rends pas crédible.

Mon pieds droit  s'appuie contre le mur qui soutient les portes d'entrée, je porte ma cigarette à la bouche et j'allume ma clope.

Je tire quelques taffe, l'odeur qui s'en dégage me fait du bien, la nicotine se repend dans mon corps tel un venin, j'expulse la fumée dans l'air, le vent balaie cette ombre toxique, ma main gauche tremble légèrement, il faut que je me défoule, le manque d'adrénaline se fait ressentir, en suivant la fumée qui part à l'Est, des phares éclaircissent le goudron, un moto sportive d'un rouge flamboyant s'arrête devant moi et le conducteur tourne sa tête vers moi.

Les phares m'éblouissent, je plisse les yeux afin de m'habituer à cette lumière violente qui m'aveugle, j'entends seulement des talons qui claquent bruyamment contre le goudron, l'obscurité se répand à nouveau, je prends une autre cigarette quand une main tapote mon épaule.

Quand je tourne la tête, je tombe sur une femme à la peau halée, de longues tresses noirs sont posées sur chaque extrémités de ses épaules, elles lui arrivent au niveau de son ventre, ses yeux sont en amendes, la couleur marron clair de ses pupilles me font penser au couché de soleil, cette femme pince ses lèvres charnues contre elle et elle esquisse un sourire.

Elle : Bonsoir, je dois sûrement vous déranger mais je suis perdue.
Pouvez-vous m'aider ?

La métisse sous mes yeux, porte une combinaison en cuir aussi rouge que sa moto, je me racle la gorge pour me ressaisir, elle a des courbes somptueuses, ses hanches sont plus larges que son buste, son petit ventre est loin d'être repoussant au contraire, sa poitrine est généreuse voir un peu trop, il y a très peu de femmes comme elle au Japon elle doit être sûrement en vacances ici.

Mais je me demande comment une femme comme elle peut se promener toute seule dans le quartier le plus mal famé du Roppongi.

Elle : Bon, ce n'est pas grave je vais demander à quelqu'un d'autre.

Au moment où elle tourne sa tête, j'aperçois très vite derrière sa nuque le tatouage du Bonten, étrange il me semble ne l'avoir jamais vue dans le coin auparavant, mes yeux descendent lentement sur sa cambrure, ses fesses sont grosses et rebondis, ses talons claquent à nouveau sur le sol, sans s'en rendre compte elle roule des fesses et avec sa combinaison en cuir je me demande comment je fais pour ne pas devenir fou.

Elle s'éloigne de plus en plus, au loin je la vois mettre son casque de moto, je la suit, les mains dans les poches, mon casque se balançant sur mon avant bras gauche, la brune est déjà sur sa moto et cette position me donne envie de lui faire du mal.

Je tapote son épaule gauche, elle retire son casque de moto afin de pouvoir m'écouter et elle me sourit gentiment.

Moi : Tu voulait aller où ?

Elle : A Kyoto.

Moi : C'est plus loin.

Elle : Le sens de l'orientation est moi ça fait quatre puis mon téléphone est en rade.

Moi : J'habite à côté  tu peux charger ton téléphone si tu veux.

Elle : Merci beaucoup tu me sauves la vie.
D'ailleurs je m'appelle Alyzée.

Moi : Hanma.

Alyzée : C'est jolie comme prénom.

Moi : Le tien est bizarre.

Alyzée : Oh, euh, on me le dit souvent je suis métisse mon père est japonais et ma mère est antillaise.

Moi : Je vois, bon y va.

Alyzée : Oui bien sûr !

Moi : C'est quoi ton nom de famille ?

Alyzée : Hitto.

Moi : Comme Kakucho Hitto ?

Requiem pour un fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant