Mes parents n'arrêtent pas de se hurler dessus, les bouteilles en verre s'éclate au sol et sur les murs, ma mère hurle à mon père d'arrêter, derrière la porte de ma chambre, les genoux repliés, la tête posée dessus, je verse des larmes qui pourraient créer un océan, pour éviter de me frapper j'évite de pousser le moindre crie alors je hurle intérieurement, la fenêtre de ma chambre est ouverte et si je sortais pour m'enfuir loin d'ici.
Dépliant mes jambes, je prends une grande respiration, je longe ma petite chambre je retiens mon souffle et je saute.
Nous habitons au rez-de-chaussée, mes pieds atterrissent au sol, il fait doux, c'est agréable, le printemps s'annonce magnifique les fleurs de cerisiers qui longent les rues sont entrain d'éclore, je me promène tout en admirant ses arbres si grand que j'ai l'impression qu'ils touchent le ciel.
Les passants me regardent bizarrement, en même temps c'est bien normal, mon jeans est troué, mes baskets sont en piteuse état et mon visage doit être joliment orné d'un coquard.
Gêné, je baisse timidement la tête, aujourd'hui je crois qu'il doit avoir une exposition non loin, j'adore les tableaux, la peinture, la musique, je vais faire un tour et si c'est gratuit je pourrais y aller.
Longeant le port, sur le ponton, je vois une petite fille avec une robe longue blanche, elle prend de l'élan et plonge.
Son corps ne remonte pas à la surface, affolé, je cherche un adulte qui pourrait aller l'aider, mais j'ai tellement honte de moi que je n'ose rien faire, sans être conscient de ce que je fais, mes jambes courent malgré moi, je saute dans l'eau froide, la petite fille en me voyant secoue sa tête pour que je ne la sauve pas, ma main attrape la sienne, malgré l'eau, j'ai l'impression qu'elle pleure, ses yeux marrons foncés se plissent et un sourire angélique se dessine sur son visage.
J'arrive à remonter à la surface, je tire dans mes bras la petite fille brune à la peau hâlée, nos corps étant légers ceci n'est pas compliqué, en bas du ponton, je l'aide pour qu'elle puisse y monter, elle me tend à son tour sa main que je prends et je respire enfin le grand air.
Elle : Ouah ! Quelle sensation.
Moi : Mais tu es malade !!
Tu voulait mourir ?Elle : Oui.
Moi : Oh, je te pousse alors.
Sa seule réponse est un puissant rire, sans savoir pourquoi je rigole également, elle s'étouffe, je tape son dos violemment, elle me fait signe de la main d'arrêter et je me lève.
Elle : Tu as faillit me décoller les poumons.
Moi : Oh ! Jamais tu es contente tu es bien une fille.
Elle : Et toi tu es malpoli et moche !
Moi : C'est toi qui es moche avec ta robe toute mouillée voilà !
Elle : Pf ! Tête de brocolis !
Moi : Quoi ?
Elle : Euh tête de brocolis.
Notre dispute est complètement absurde, la petite fille se lève et elle me tire une gifle à décoller la mâchoire.
Elle : Avant de crier sur une dame faut se présenter gros débile !
Moi : Mais tu m'as frappé !
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Requiem pour un fou
FanfictionDans cette histoire, vous allez suivre différents parcours mais pas que, dans cette histoire vous allez suivre plusieurs histoires d'amours passionnantes au fur et à mesure que vous allez lire les chapitres. Dans cette histoire, ils sont tous à la...