Chapitre 27

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Mon réveil à côté de ma femme fut magnifique, nous avons fait l'amour plusieurs fois, nous nous sommes câlinés sous les draps, nous avons rit en repensant à nos jeunes années, nous nous sommes chahutés comme des gosses, je suis sur un petit nuage et je ne veux pas en descendre.

C'est donc ça être heureux.

Kaori : Et si nous faisions une grasse matinée sous la couette ?

Moi : Comment refuser une si belle proposition.

Kaori : Alors j'annonce la matinée spéciale couette !

Mes mains palpent son petit ventre que j'aime tant, elles remontent sur ses seins, j'agrippe mes jambes à ses hanches voluptueuses et je la tient fermement contre moi.

Dos à moi, Kaori remue ses fesses tout en gémissement, je suis complètement vidé et madame en redemande, bon, si il faut satisfaire ma femme autant lui faire honneur.

Oui Hanma, comme si tu n'en avais pas envie.

Ma main droite frôle son intimité, ses hanches gesticulent légèrement, elle soupire d'envie, mon membre durcit immédiatement, je me mords la lèvre inférieur et je laisse échapper un grognement animal.

Au moment où je retourne Kaori, la porte de la chambre s'ouvre brutalement, nous nous retournons gênés comme des parents qui sont prit en flagrant délit, quand nos regard croisent les yeux du rosé, Kaori plonge sa tête sous le coussin et se réfugie sous la couette en boule.

Ah ! Adieu ma partie de jambe en l'air !
Je dois quitter mon petit nuage.

Sanzu : J'AI TROP DE CHOSES À VOUS DIRE !
FAITES MOI UNE PLACE !

Kaori : Hanma roule vite sur le coté !

Moi : Mais je suis nue !

Je n'ai pas eu le réagir qu'une masse écrase mon dos, Kaori explose de rire sous la couette, Sanzu gigote tel un asticot pour se frayer une place entre ma femme et moi.

Putain ! Nous avons un enfant.

Sanzu : Bon ! Alors je disais !

Kaori : Sanzu, je t'aime, mais tu sait que Hanma n'est pas habitué à tes entrées théâtrales.

Sanzu : On s'en fou, oh !
Hier soir, sans le vouloir j'ai drogué Mikey et après nous avons baisé !

Kaori : Mais non !
Je ne te crois pas !

Moi : Quoi ?
Le fait qu'il ai drogué Manjiro ou qu'il lui a explosé le cul ?

Kaori : On s'en fou pour la drogue, je veux tout savoir ma vie, vient !

Ma femme devenue une tortue, ouvre à moitié la couette pour que Sanzu puisse la rejoindre dans sa tanière, c'est trop bizarre pour moi, j'enroule mon corps dans le draps, puis je me bascule du côté gauche pour que je puisse sortir du lit, quand je me relève je vois la main de ma femme s'agiter de gauche à droite pour me dire au revoir.

Toi depuis que nous nous sommes mariés tu as drôlement changé.

Ils me font rire, j'ai l'impression d'avoir deux adolescents qui se racontent leurs premières relations amoureuses, sous les tonnerres d'applaudissements de Kaori qui félicite Sanzu, je décide de prendre des habits et d'aller prendre une douche amplement méritée.

Requiem pour un fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant