Chapitre 4

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Devant la porte métallique, Alyzée se tient droite, elle ramène ses cheveux longs tressés sur son épaule droite, ce qui me laisse voir son tatouage du Bonten.

Sanzu crie que les pizzas sont arrivés, mon ventre grogne, je n'ai pas mangé depuis quelques jours et la faim commence à me tirailler l'estomac.

Je sors un paquet de cigarette de ma poche, j'allume cette dernière, la fumée qui se dégage dans mes poumons me fait oublier cette colère ressenti il y'a quelques instants.

Nous sortons tout les deux de cette pièce qui doit servir de lieu de torture à mon avis, derrière la brune, mon regard se pose sur sa cambrure à rendre fou l'homme le plus pieux, ses fesses se balancent aux rythmes de ses talons qui frôlent le sol, ses hanches ondulent gracieusement, sensuellement, je comprends pourquoi Manjiro la mariée, une femme ainsi je ne l'aurais pas louper pour tout un empire et je serais capable de l'enfermer par simple jalousie.

Les couloirs de la maison sont très longs, de nombreuses pièces sont fermées, quelques lumières éclairent faiblement le sol qui est recouvert d'un long tapis rouge qui longe les couloirs de toute part, au plus nous nous rapprochons au plus les discutions sont distinctes, certains portraits des membres du Bonten décorent les murs noirs mais pas uniquement des grands portraits des membres du Toman y sont également accrochés.

Arrêté devant la dernière porte au fond, la brune aux courbes délicate pose la main sur la serrure et l'ouvre.

Rindô : Enfin !

Koko : Bon passons à table les deux ont faillis tout engloutir avant ton arrivé Aly.

Ran : Hanma, ta place est à côté de Takeomi.

Takeomi : Vient ne soit pas timide !

Kakucho : Il est loin d'être timide.

Takeomi : C'était ironique débile.

Ran : C'est reparti ...

Kakucho : Pardon ! Qui tu traite de débile ?
Le balafré !

Rindô : Je crois que c'est toi Takeomi.

Sanzu : Aiiie ! Ça m'aurais pas plut !

Takeomi : Tu es tout aussi balafré que moi aveugle !

C'est donc ça le Bonten, j'imaginais une ambiance un peu plus froide mais les voir se disputer j'ai l'impression d'être en face d'enfants capricieux ou colériques.

La crème de la crème habite ici ...

Manjiro pose ses deux mains à table, il observe longuement Alyzée, en un regard ils se sont compris, cette dernière passe derrière Takeomi et Kakucho puis elle gifle les deux acolytes derrière leurs têtes.

Elle prend place à côté de Manjiro, le couple est en bout de table, Sanzu découpe les pizzas, Koko passe les assiettes en plastique une par une, la plus grosse part revient à Alyzée qui se lèche déjà les babines, nous mangeons tous ensemble, ça m'étonne, je pensais que les membres étaient plus du genre solitaire mais j'avais tord.

Alyzée porte sa main à la bouche, son visage devient blanc, elle s'excuse et quitte la pièce brusquement.

Manjiro : Koko tu as pris rendez-vous pour ma femme ?

Requiem pour un fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant