Requiem pour un fou

Chapitre 5

Dans ce bureau trop grand pour une personne, Koko et moi nous continuons de discuter, sans nous en rendre compte nous avons vidé la bouteille de bourbon, je secoue le paquet de cigarette, aucun sons n'en sort, je souffle, Koko sort de son tiroir une grande mallette rouge en velours, il l'ouvre ceci très précautionneusement comme si il s'agissait d'un trésor et il fait balancer un cigare entre ses doigts.

Koko : Un bon cubain, tient ça va te détendre.

Moi : Pourquoi tu es gentil ?

Koko tend vers moi le cigare, je le coupe, j'allume et le concentré de nicotine me fait vite oublier le dédain de Manjiro.

Arquant un sourcil, Koko expulse la fumée dans ma direction, il appuie sur une télécommande et la climatisation s'enclenche.

Koko : Pour qu'une entreprise perdure il faut que les employés ainsi que le patron s'entendent bien, aussi non tu es sûr que tôt ou tard l'entreprise risque de s'effondrer alors voilà pourquoi je suis gentil.
Rien n'est plus important que le bénéfice.

Moi : Hum.

Koko : Je vois qu'elle ne te déplaît pas Aly.

J'avais oublié son talent inée, cet homme, aux cheveux longs, arborant une carrure de businessmans, à la tunique longue rouge brodée de fil d'or, est très doué pour remarquer et traduire tout les faits et gestes des autres.

L'odeur du cigare est assez douce avec des notes fruités, en le pinçant, je dépose les cendres dans un cendrier en forme de tête de lion, le regard de Koko se fait plus perçant, je sais qu'il est dans sa phase d'analyse et je ne compte pas lui mentir.

Moi : Elle a des formes qui me plaisent.

Koko : Ça ne m'étonne pas.
Mais fait attention, sache que c'est Aly qui a prit Mikey dans ses filets et non le contraire.

Moi : D'ailleurs, elle sort d'où ?

Koko : Aly est la demi soeur de Kakucho, elle a vécu la partie de son enfance ici puis elle est partie avec sa mère.
Elle revenu quand elle avait dix huit ans.

Moi : Mais j'aurais dut la voir quand même.

Koko : Que de mystère qui l'entoure.

Ça m'énerve de ne pas savoir, Kakucho faisait parti du Tenjiku, nous nous sommes rencontrés, je suis resté dans les alentours, tôt ou tard nous aurions dû nous croiser, même loin de moi elle me rend fou et ça commence à me monter.

Hanma calme toi ! Ce n'est qu'une femme ...
Ouais mais une femme quand même ...

Je jette le cigare éteins dans le cendrier, Koko tire la langue et désigne la porte d'entrée, en tournant ma tête je vois celle qui a prit mon esprit pour cible tirer la langue à Koko, deux enfants.

Alyzée : Mikey est où ?

Koko : Dans son bureau.

Alyzée : Top !

Elle a laissée tomber la combinaison en cuir pour un pantalon décontracté et un débardeur noir, ses cheveux sont relevés en formant une queue de cheval, sa peau hâlée contraste avec sa tenue, elle se balade en chaussettes claquettes, un bandeau en fourrure rose sur le haut de sa tête, Alyzée tire une chaise et la pose à côté de Koko.