Chapitre 14

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Les rideaux de ma chambre laisse passer les quelques rayons du soleil, la chaleur commence à me monter à la tête, mes yeux me brulent légèrement, pour approfondir mon sommeil, je me retourne et je tire la couette sous ma tête.

Moi : Kaori, qu'est-ce que tu fait la ?

Kaori : Toujours aussi aimable le matin.
C'EST MON ANNIVERSAIRE !

Moi : Kaori ...

Je le sais très bien.

Kaori : Désolé, je vais te préparer ton café va !

Depuis notre rencontre il y a maintenant deux ans, ma petite brune a prit pour habitude de dormir chez moi, plus précisément de crocheter la serrure et de s'incruster chez moi.

Mes parents se sont quittés, je suis passé devant le tribunal pour savoir si ils étaient compétent pour m'éduquer, le verdict étant négatif, je suis devenu indépendant très vite et Kaori trouve refuge ici dans mon petit appartement pourri.

En deux ans, nous nous ne sommes pas quittés, nous nous voyons tout les jours, nous nous appelons tout le temps, elle a une bonne influence sur moi, je traîne à nouveau en cours et dès que j'ai du mal avec les devoirs Kaori m'aide.

Tout est simple, nous n'avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre, tout est fluide, sans prise de tête, Kaori sait pourtant que je ne suis pas un enfant de coeur, mais elle arrive à m'apaiser, elle agit comme une drogue pour moi avec un effet immédiat.

Mes sentiments pour elle ont évolués, j'ai eu du mal au début, je ne savais pas comment me positionner avec elle, c'était compliqué puis je me suis résigné à ne rien lui dire pour le moment.

L'odeur du café chaud me sort de mes pensées, je profite que Kaori soit occupé pour récupérer dans mon tiroir son cadeau, en l'entendant arriver, je bondi dans mon lit et je me replace comme tout à l'heure.

Je n'ai jamais oublié ton anniversaire Kaori.
Tu es née le 6 Avril 2010 et je sais où tu veux aller.

Quand elle arrive dans la chambre, Kaori porte un plateau qu'elle dépose délicatement à côté de moi, dessus il y a deux tasses de cafés, deux petits donuts avec deux bougies dessus illuminés et quand mes yeux se portent sur Kaori je la vois rougir.

Kaori : Euh, le moche, j'ai euh.

Moi : Oui ?

Kaori : J'ai fais un dessin de toi.

Moi : C'est ton anniversaire alors, tient.

Je retire la couette sur moi, Kaori est toujours aussi gênée, elle joue nerveusement avec ses doigts, je m'assois en tailleurs face à elle et je lui prends sa main.

Kaori : Hanma ? Ça va ?

De mon autre main, je dépose une petite boîte dans la paume de sa main, en voyant le paquet, ses yeux brillent de mille feu, elle sort son téléphone de sa poche et commence à me mitrailler de photos.

Moi : Kaori ! Tu me rends aveugle la.

Kaori : Ah beh excuse moi le moche mais pour une fois que tu es tendre, il faut que j'immortalise ce moment.

Requiem pour un fouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant