Chapitre 10 Sfugge

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Danger,danger,danger, tout est dangereux, les gestes violents, les paroles et parfois celles-ci sont plus dévastatrices que les gestes.

Danger, car le danger vous guette tout le long de votre vie mais certains devront le combattre pour ne pas succomber.

***

Debout devant cette immense demeure, je serre les poings prête à me battre, Léandro ma déposer ici et il est vite reparti, il est environ 18h12 et j'observe le magnifique couché de soleil qui s'endort derrière la colline, espérant que ce n'est pas le dernier que je verrais.

Je regardais la demeure et je ne savais quoi faire, je n'allais tout de même pas sonner ? Si ?

Je marchais devant l'immense grillage qui me bloquait le passage et sonner à l'interphone, celui-ci n'a émis aucune voix, aucun son, mais le portail s'ouvrit.

Je suppose que cela doit vouloir dire que je peux entrer.

"Tu vas mourir June, toi et lui"

Je frissonnais à l'entente de cette voix et marchait d'un pas décidé devant la demeure, cinq hommes arrivèrent devant moi une arme a la main, il la levait vers moi.

-Je suis ici seule, je viens comme votre cheffe me la demander.

Aucun son, aucun ne répond, un des hommes baisse son arme et s'approche de moi, je ne bouge pas.

Il me regarde de la tête au pied et comme on l'imaginait il me fouille, il passe sa main dans toutes mes poches et retire toutes mes armes, sa fouille dure un temps considérable car Riley n'a pas mis que deux, trois armes elle en a mis plus d'une dizaine.

Je regarde devant moi et fusille du regard les quatre hommes qui ont toujours leurs armes pointées sur moi, il ne bronche pas, tous sont habillés de noir et ne parle pas.

Quand l'homme a enfin fini de me fouiller, il allume son talkie-walkie et murmure des mots que je ne comprends pas, son interlocuteur lui répond et il me fait signe de le suivre.

J'expire discrètement, soulagé qu'ils n'aient pas trouvé l'arme dans ma bouche.

Je traverse un immense jardin, magnifique, et arrive devant un hangar qui contraste énormément avec la beauté de la demeure.

L'homme ouvre la porte et me fait entrer, je le suis, nous sommes dans une sorte de hall, mais petit, il me fait un signe de tête et je le suis, il ouvre une nouvelle porte et mon cœur s'emballe.

La lumière est tamisée et elle est concentrée sur le corps de H torse-nu enchaîné contre un mur, il ne me voit pas, il regarde le sol, le sang dégouline sur son torse, il est blessé sur ses deux épaules.

Mais je peux voir que ses côtés et ses cuisses sont entaillés.

L'homme me pousse brutalement d'un coup de pied dans le dos et je tombe genoux à terre ne m'attendant pas à ce geste.

Je gémis de douleur et entends le bruit des chaînes bouger. Je regarde le sol, la faible lumière ne permet pas à H de me reconnaître.

J'ai peur de lever les yeux et de voir son visage.

"Ta peur est ridicule"

L'homme derrière moi m'attrape violemment par les cheveux et m'oblige à relever la tête, je serre ma main contre la sienne, essayant de lui faire lâcher son emprise.

-On t'a bien dit qu'elle viendrait. Ricana l'homme.

-June... mon prénom n'était qu'un murmure qui avait franchi la barrière de ses lèvres.

Les Lois Semblables T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant