Chapitre 43 Guarigione

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L'aube d'un jour et comme la renaissance d'une âme, certains meurent avec la lune d'autres naissent avec le soleil.

Mais quand l'aube se lève, nous devons aussi nous attendre à ce que la mort nous prenne, peut-être qu'elle ne prendra que des parties de notre corps, mais elle nous volera...

***

Pdv Hayden

Bip

Bip

Bip

Mes yeux ont du mal à s'ouvrir, il me semble qu'une forte luminosité envahit la pièce, alors que mes yeux ne peuvent voir qu'un mélange flou de couleur.

Mes oreilles, elles, entendent une charmante voix que je reconnais.

-Hay ?!

Ley ? Qu'est-ce que tu fais là ? Qu'est-ce qui se passe ?

J'essaye de bouger ma main gauche, mais celle-ci me semble extrêmement lourde, alors que mon esprit est toujours embrumé.

Une main vient se glisser dans la mienne et je peux désormais entendre plus clairement :

-Il est en train de se réveiller Madame.

Quoi ? J'essaye de forcer de toutes mes forces sur mes paupières pour qu'elle daigne enfin s'ouvrir.

Mais plus je l'ai ouvre plus la lumière me dérange, râlant de mécontentement je parviens enfin à les ouvrir.

Tombant sur le visage en larmes de Ley, ses mains tremblent, alors qu'elle pose sa main sur ma joue.

Je ne comprends rien de ce que je fais ici, j'essaye de tourner ma tête pour observer mon environnement, mais mes muscles sont lourdement ankylosés.

Blanc sur blanc

Peu de meubles et bip incessant, je me trouve dans une chambre d'hôpital, mais aucune idée de ce que je pourrais bien y faire.

J'aimerais parler et rassurer Ley, mais un tube qui s'enfonce au fond de ma gorge m'empêche de parler.

Ley tourne son visage vers ce qui semble être un docteur et lui demande :

-Vous pouvez lui retirer le tube ? Il ne peut pas parler.

Un médecin se dépêche de m'approcher, et retire doucement le tube, cela est extrêmement désagréable, mais mon envie de poser mille questions prend le dessus.

-Ley.... Qu'est-ce.... Pourquoi.... Je suis là ? Ai-je réussi à articuler.

J'essayais de me souvenir d'un maximum de choses, mais mes souvenirs s'arrêtaient au moment où nous descendions des voitures pour nous engloutir dans cette forêt.

Le médecin est parti, prétextant qu'il allait revenir et Ley a caressé mes cheveux de sa main.

-Tu...Une balle a frôlé ton cerveau Hay... j'ai cru....

Ley s'est mise à sangloter et cela me déchirait le cœur de la voir ainsi, avec grande difficulté j'ai levé mon bras gauche pour essuyer ses larmes de ma main.

-Je suis là Ley, je suis désolé de t'avoir fait peur.

Ses lèvres se sont posées sur ma joue, et j'ai senti ses larmes chaudes venir s'échouer contre ma peau.

-Je t'aime Hay, ne me fais plus peur comme ça.

Doucement elle s'est approchée de moi et a passé ses bras autour de ma nuque que j'ai soulevée pour elle, avant de poser sa tête contre mon torse.

Les Lois Semblables T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant