Les Lois Semblables T2

Bonus LOALLY

5 ans après l'épilogue

PDV Aaron

Si je n'avais qu'une seule chose à vous conseiller, cela serait de profiter de votre enfant, de sa présence avec vous, car là le jour de la séparation, c'est une douleur plus grande que ce que je n'avais jamais connu.

Ma petite Ally, j'ai tellement de regret à son sujet, j'aurais dû te protéger de ce monde, je regrette que tu aies vu les horreurs dont ce monde peut regorger, tu n'effaceras jamais ces images de ta vie, je le sais, mais je suis désolé...

Abigaïl, j'ai protégé notre fille comme je l'ai pu, mais je sais que j'aurais certainement dû faire les choses autrement pourtant je ne regrette absolument pas ma vie d'aujourd'hui, car j'ai rencontré ma famille.

Ils ont tous était présent pour Ally, la traitant comme leurs enfants, j'espère seulement que tu es fière de moi au moins un petit peux.

Ma petite Allyson, devenue grande, tu as maintenant 18 ans et tu as décidé de partir faire tes études.

Bien évidemment je ne lui en ai pas empêché, mais j'aurais préféré qu'elle choisisse une faculté plus proche.

Car nous voilà, dans sa chambre, emballant ces affaires dans des cartons pour les mettre dans le camion direction Florence qui attend en bas de la rue.

Tout le monde est présent, dans le salon discutant avec Ally.

Honnêtement je ne sais pas si elle a fait exprès de choisir une faculté loin d'ici pour s'éloigner de ce monde ou pas, mais si c'est le cas je ne pourrais pas lui en vouloir j'aurais sûrement fait la même chose à sa place.

Mais voilà, ma petite fille va partie vivre dans son propre appartement, faire des études de médecine, parce que June lui a tellement fait aimer ce métier.

Elle emmenait parfois la petite fille chez ces patients, alors Ally a décidé de guérir des individus quand son papa cause les blessures.

Je ne peux empêcher les larmes sur ma joue de continuer à rouler sur celle-ci.

Bien sûr Kayllen a vu d'un très bon œil ces études, sachant que June est toujours là médecin attitrée, mais qu'elle ne ferait pas cela indéfiniment.

Mais je l'ai entendu lui parler, il lui a dit que cette place lui revenait une fois ces études terminées si elle en voulait, mais que si elle voulait vivre une vie normale sans criminalité alors il l'encourageait à le faire.

Ally n'a pas répondu, je ne connais pas du tout son avis là-dessus, elle s'exprimait davantage quand elle était enfant, mais désormais ce n'est plus vraiment le cas.

Elle me parle, mais ne va jamais dans les détails, je ferme le dernier carton avec du scotch.

-Tonton ! Ally a dit qu'il ne fallait pas trop tarder à partir.

La petite Loane, plus si petite que ça, s'approche de moi une petite moue triste, tout le monde aurait préféré qu'elle reste avec nous.

-J'arrive tu peux descendre, je finis juste de fermer ce carton.

Loane m'a regardé plus attentivement, comme si elle cherchait quelque chose dans mes yeux, s'approchant doucement vers moi, elle a posé sa main sur ma joue.

-Je sais que tu es triste, je le suis aussi, mais ne t'inquiète pas Ally reviendra souvent et puis moi je serais toujours là.

Elle m'offre un magnifique sourire qui se veut rassurant.

Je la prends dans mes bras, et elle me caresse tendrement le dos comme on rassurerait un enfant.

Je la relâche enfin, tandis qu'elle m'ouvre la porte de la chambre pour que je puisse passer avec ce dernier carton.