Chapitre 22 Rivelazione

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TW : Le sujet du suicide est abordé !

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Une révélation peut être une bonne chose, une bonne nouvelle, comme un enfant, la lumière au bout du tunnel, quand on pense ne plus la voir, car nos problèmes ne se règlent pas.

Mais si cette révélation n'avait rien de bon ? Qu'elle ne faisait qu'assombrir notre esprit ?457
langeant passé et présent pour voir ce que nous avions raté...

Sos Suicide : 01 40 44 46 45

***

L'odeur délicieuse de la nourriture me faisait déjà saliver, je ne m'attendais pas à me retrouver seule dans cette maison... surtout après notre échange d'il y a deux jours.

J'étais seule dans cette grande maison, H était parti hier à l'autre bout du pays pour régler une affaire urgente.

Je n'avais pas cherché à comprendre, mais de ce que j'avais compris certains dealers avaient eu quelque problème à rapporter l'argent à leur chef de région.

H, normalement, ne gérait pas ce genre d'affaires, chaque région du pays était contrôlée par des hommes qui communiquaient avec H, mais les dealers n'avaient aucun lien avec lui.

Je n'étais pas parti avec lui, car je n'étais d'aucune utilité, je suppose, mais H a dit qu'il ne voulait pas m'amener dans les bas-fonds de son pays.

A-t-il oublié où j'ai grandi ? Dans les bas-fonds de la ville de Naples, même si j'étais toujours resté dans l'ignorance de ce monde, je me doutais que les anges ne se baladaient pas dans ses rues.

H est donc parti en appelant une deuxième équipe d'hommes qui protège cette maison, alors qu'avant qu'ils ne s'approchaient pas, ils sont désormais devant la porte d'entrée, et non loin de la piscine.

Un homme entre chaque heure pour me demander si je vais bien et quand je lui dis qu'il n'est pas obligé de le faire, il me répond :

"Ce sont les ordres du chef madame"

Je n'ai eu aucun droit de donner mon avis, et quand H m'a appelé hier soir pour la première fois j'ai été assez choquée.

Je lui est expliqué qu'il n'avait pas besoin de faire tout ça, mais ce qui étrangement l'inquiéter le plus était que je devrais dormir seule, face à moi-même et à mes terreurs.

Cette nuit-là je me suis tourné et retourné dans les draps de mon lit, mes terreurs n'étaient pas venues, mais le sommeil non plus.

Alors je me suis dirigé dans sa chambre, car son odeur me manquait, il sentait toujours une odeur de cigarette mélangée à une odeur de lavande.

Je me suis allongé dans ses draps et me suis rendu compte que sa présence me manquer pour dormir, au bout de plusieurs heures j'ai fini par m'assoupir avant que deux heures plus tard les rayons du soleil viennent me réveiller pour de bon.

Épuisé, je continue de préparer une salade que m'avait apprise mon père, elle était assez simple, mais délicieuse.

Mais le jour du départ de H, nous avons eu une discussion... une discussion que j'aurais voulu ne jamais avoir, mais que je devais lui révéler...

Flash-back le jour du départ de H

J'avais rêvé cette nuit-là, pas un cauchemar, pas de terreurs, juste moi... moi et New York.

Rien n'avait été heureux là-bas, je n'avais pas vécu à New York, j'avais survécu, me découvrant des profondeurs que j'ignorais.

Étrangement je voulais lui en parler, je voulais lui dire, mais pas avec haine, pas pour développer un sentiment de culpabilité, pour souffler.

Les Lois Semblables T2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant