Les Lois Semblables T2

Chapitre 42 Risveglio

Un enfant, un bébé plutôt, qu'est-ce qui est censé nous rendre plus heureux que de découvrir que nous allons devenir parents ? Du moins si nous le désirons.

Kay et moi l'avions inconsciemment désiré et même si tous deux avions peur de réitérer les actions de nos parents... nous ferons de notre mieux pour élever cette enfant.

Kay n'avait pas eu de père et il allait en devenir un, je n'avais pas eu de mère et j'allais en devenir une... alors comment puis-je bien faire ?

***

Mes yeux ne l'avaient pas quitté, alors qu'elle se battait pour se réveiller, mon cœur tremblait et sa main me serra de nouveau et j'entendais sa délicieuse voix me chuchoter :

-Kay...t-...

Elle essayait de parler, mais le tube au fond de sa gorge l'en empêchait, je me suis levé et son regard s'est plongé dans le mien.

J'y ai lu la peur qu'elle ressentait, alors que sa main s'est posée sur son ventre, des larmes ont perlé au creux de ses yeux et je me suis empressé de lui murmurer :

-Non, Dea, il est toujours là...Lui ai-je dit sans pouvoir lui annoncer que nous allions peut-être perdre notre enfant.

Je me suis tourné vers l'infirmière qui était choquée de son réveil, et je lui ai ordonné :

-Enlève-lui ce qu'elle a dans la gorge.

Elle m'a regardé avec peur puis elle s'est approchée de June, elle a doucement retiré le tube de sa gorge, mais June a semblé avoir mal quand elle l'a fait, puisque celle-ci a toussé avec force.

Je voulais la prendre dans mes bras, mais j'avais peur de lui faire mal, alors je me suis assis sur son lit et l'infirmière est partie chercher un médecin.

J'ai pris sa main dans la mienne et j'ai caressé son visage avec douceur.

-Kay... qu'-qu'est-ce... qui c'est... passer ? M'a telle demandée.

Je devais lui dire la vérité, qu'April lui avait tirée dessus et surtout, que j'avais mis fin à sa vie.

-June...elle t'a tiré dessus... je l'ai tué... mais tu as perdu tellement de sang que j'ai cru... que tu allais partir.

J'avais mal au cœur de lui dire... peur qu'elle m'en veuille, mais elle a juste levé sa main pour la poser sur ma joue.

Je me suis détendu quand ces mots ont franchi ses lèvres :

-Je ne t'en veux pas... loin de là... je suis désolé... je le savais, mais... je suis quand même venu... je n'aurais pas dû.... Je suis désolé.

Je me suis approché d'elle pour embrasser sa joue, alors que ces mains se sont entourées autour de mon cou, j'ai senti mon cœur être délaissé de ses entraves.

Celle qui m'avait tué petit à petit durant cette semaine, mais ainsi dans ces bras, je me sentais bien.

-June, il faut que tu saches que...

Je n'ai pas pu continuer, car le médecin est arrivé, il a salué June et je ne lui ai pas lâché la main.

-Madame, cela fait une semaine que vous étiez plongé dans le coma, vous avez besoin de beaucoup de repos, mais nous devons faire quelque chose...

Il a pris une grande inspiration et j'ai senti June avoir peur à mes côtés, je ne veux pas perdre notre enfant, mais je ne veux pas te perdre toi non plus.

-Il est possible que des fragments de balle soient logés près de votre cœur et si c'est le cas il faudrait vous administrer un médicament...

June a soufflé entre ses lèvres :