La chasse peut commencer...

115 25 8
                                    

POV Touya: 

Immobile. 

Pétrifié a l'entente des pas  qui grouillent a quelques metres de nous. 

Ils étaient beaucoup, ce qui me frissoner encore plus. 

Je serra l'arme contre mon coeur essayant tant bien de mal  de me cacher derriere cet arbre bien trop fin a mon gout. Un seul geste de ma part, et ça pouvait m'etre fatale. 

Je mis lentement  ma main sur ma bouche, coupant comme je pouvais mon souffle en entendant une présence juste a quelques centimetre de moi, de l'autre côté de l'arbre. Je ne l'avais même pas sentis arriver si proche. 

Mon coeur ne fis qu'un bond en écoutant un bruit sourd de tir  si proche de mes  oreilles et surtout je ne m'y attendais pas. J'avais failli pousser un cri strident tant ça m'avait surpris. 

???: Ou vous vous cachez sale gosse?! 

Visiblement en colère l'un deux, s'avançait dangereusement dans ma direction. Je reconnu a sa voix l'un de nos plus fidèle  clients au marché: Mr Snipe  (j'ai pas trouvé son véritable nom et prenom ) 

Tout mon corp tremblait imaginant le pire pour Keigo et moi. D'ailleurs je ne pouvais pas voir ce dernier, espérant interieurement qu'il avait trouvé une cachette meilleure que la mienne. 

Pour rajouter une ambiance d'horreur a ce parfait evenement, une chouette venait briser le silence pesant. 

Mr Snipe: Aller, soyez pas timide. 

Salopard! Mon père te faisait confiance! Si il avait su que tu revais de tuer son propre fils...

 Mon sang se glaça en l'entendant rigoler a gorge déployé. 

Mr Snipe: Aller, c'était juste une petite blague, sortez de vos cachettes. 

Mr Snipe n'était pas qu'un client, il était aussi l'un  de meilleurs ami de mon père. Car ils avaient eut bien le temps de se parler dans leurs  multitude de partie de chasse.  C'était un bon viseur je le savais. C'était très mauvais pour nous. 

Mr Snipe: Touya? 

Il rigolait encore plus, l'entendant farfouiller a droite a gauche. 

J'avais peur, ca oui, mais  pas pour moi. 

***

POV Keigo: 

Accroupi dans un buisson je regardais au travers, nos attaquants  et reconnu bien vite plusieurs bon tireur de notre village. 

Contre mon grès je vis mon corps trembler de peur tandis que je voyais l'un d'eux se rapprocher de l'endroit ou Touya était caché. 

Je reflechis le plus rapidement possible comment faire diversion le temps que nous rentrions a la maison mais rien ne me vint en tête. Je baissa la tête au sol ne voulant pas voir ce qui allait suivre quand il posa la main sur l'arbre, derriere se trouvant mon amoureux. Mes yeux s'écarquillèrent en voyant  le sol. Des cailloux.... 

Je chercha silencieusement quelques petits projectiles de mes mains  non assurés et les ramassa.  Je calcula quand ils avaient tous  tourné la tête autre part, je me leva , étant a découvert avant de jeter les autres cailloux le plus loin possible de l'endroit ou nous étions faisant trembler quelques  feuilles qui s'y trouvait faisant se retourner tous ces abrutit vers le bruit. Je  me baissa le plus rapidement possible retrouvant ma cachette tandis que le leader du groupe fit signe discretement a tous  d'aller voir a cet endroit. C'était vraiment une ruse d'enfant mais les plus vieilles ruse sont surement les meilleures.  C'était le moment. 

Quand ils furent tous assez loin pour qu'on puisse se mettre a découvert. 

Je me déplaça de cachette en cachette le plus , proche possible de Touya puis lui fis signe qu'on devrait courrir. Paniqué il me fit non de la tête, voulant rester dans un endroit sure mais il compris bien vite qu'on avait pas le choix. Je vérifia que ces derniers étaient encore occupé par ma gaminerie, avant de prendre la main de Touya et courir dans le sens opposé au leurs. 

Bien sur, ils nous entendirent immédiatement et nous poursuivèrent mais c'était malheureusement notre seule chance. On couru le plus rapidement possible tandis qu'on entendait les premier tir dans notre direction. On du se lacher la main et se séparer pour espèrer leur échapper.  Et dans la précipitation, des larmes commencerent a rouler sur mes joues, j'avais si peur. Et devoir me séparer comme ça de lui, me terrifié encore plus. Je courrus a en perdre halène . Je ne pus m'empecher un regard derriere moi qui me fit perdre mes moyens en voyant près de cinq hommes a mes trousses. 

Mon souffle se coupa alors que  mes pleurs redoublerent. 

Comment allait on se sortir de la. La lisière de la foret était encore bien loin et.... 

Je trebucha et m'écrasa la tête la première contre le sol, recouvrant mon visage d'une petite couche de terre. Je hurla de douleur en me tenant le genoux mais me rappela très vite que je n'avais pas le temps de souffrir, je me releva comme je pouvais et continua a courrir en boitant m'ayant tordu la cheville. 

Les tirs continuèrent dans ma direction et malheureusement ils allaient plus vite que moi. 

Quand bien même je donnais tout ce que j'avais,  je sentis d'un coup une vive douleur à l'épaule, me faisant pousser un hurlement.

Ils .... Ils m'avaient ....

Je m'ecroule au sol, me reccroquevillant sur moi même me tenant l'épaule.

J'entendis le cliquetis de l'arme juste derrière moi et je sentis immédiatement le métal froid  de l'arme de mon attaquant sur mon crâne.

Je pleura  encore plus voyant ma vie défiler a nouveau. J'avais déjà fais un cauchemars ou je mourrais  il y a quelques jours mais la... C'était bien réelle.

J'inspira profondément pour tenter  de calmer ma respiration mais la douleur présente dans mon épaule et ma cheville m'en empêché.

Je me retourna difficilement vers mon exécuteur  et pu voir son sourire radieux me contemplé fier de lui.  Bien sûr je le connaissais...

Tsunagu: Tu n'avais pas qu'à traîner avec ce monstre espèce d'idiot. Tu courais déjà a ta perte.

Il y a encore quelques jours, je lui avais rapporter son journal  chez lui... Je le connaissais. Jamais il n'avait été méchant alors pourquoi?   Qu'est ce qui c'était passe pour que notre village soit a feu et à sang.

Je .... Je ne reconnaissais plus les habitants de mon propre village.

...

On ne se connaissais plus ...

Ils n'étaient plus que des meurtrier.  Il n'y avait plus d'entraide.

Tsunagu: On se reverra dans l'au delà Keigo.

Puis il brendi son fusil sur mon front en riant, n'étant même pas affecté par  le fait que je tremble de peur.

Il me connaissais depuis que j'étais tout petit....

Et pourtant....

Il n'eus aucune compassion ...

Je fermais les yeux attendant mon heure....

Et le coup final arriva.






***

...

Sorry...

J'ai osé arrêter le chapitre la.

Sinon il vous a plu?


Le village s'endors... [Dabi xHawks]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant