POV Keigo:
Pétrifié par la peur, je ne peux forcer sur la trappe du composte pour sortir de la et venir en aide a la petite famille. J'étais tétanisé, incapable de faire le moindre mouvement tandis que j'entendais les hurlements de la petite famille.
Je me faisais tellement honte... Comment je pouvait rester assis la a même les pourritures de fruits et legumes alors qu'on avait besoins de moi dans la maison de mes voisins. Je cacha ma bouche de ma main alors que je voyais une nouvelle horde de loup rampé juste devant ma cachette, reniflant le sol comme si il suivait une quelconque piste.
D'un autres sens si je sortais de la maintenant, je n'aurais même pas le temps d'atteindre ne serais ce que l'entrée que je me ferais dévorrer par leurs crocs assoifés de sang.
Je ferma les yeux en me bouchant les oreilles, tremblant de peur, couvrant du mieux que je puisses les cris de toute la petite famille.
Mélé a cette symphonie tout droit sortie des enfers, j'entendis des hurlements de loup provenant de l'interieur de la maison, je ne savais même pas combien était la dedans, et je n'arrivais plus a imaginer ce que les Todoroki devait vivre en ce moment.
Etre en retard pour le couvre feu ce soir m'a en quelque sorte sauvé la vie même si je ne pouvais remercier aucun dieu de m'avoir fait assister a une telle boucherie sans pouvoir bouger.
Mais....
Un hurlement retentit dans la nuit sombre.... un hurlement que je reconnaissais très bien...
Touya criait a l'aide a qui veuille bien l'aider sentant la terreur dans sa voix. Et dire qu'il ne pouvait même pas marcher avec sa blessure.... il n'avait aucune chance... et savoir que l'homme que j'aime avait aussi peu de chance de survivre, provoqua une soudain instinct de protection en moi comme si je craignais pour ma propre vie en me projetant a sa place.
En tatonnant le sol pour me redresser un regard de haine marqué sur mon visage, je sentis une matière dure entre mes fin doigts, quelques chose de froid comme la glace se dessina sous ma main. Et quand je fis glisser les doigts sur l'objet me demandant ce que ça pouvait être, je sentis une vive douleur au bout de mon index quand le froid se remplaça par une matière avec des relief . Par reflexe je toucha l'endroit ou je souffrais et je retira rapidement ce qui sembla être une écharde bien profonde. Je fis bien attention a son volulme et compris qu'il s'agissait de la pelle en bois et metal qe la famille laissé dans le composte pour pouvoir tourner les ordures de temps a autres. Je pris l'armes en mains, déterminé a aller aider mon homme. J'analysa les allentours rapidement remarquant qu'il y avait deux loup dehors, peut etre autant a l'interieur et je n'avais rien d'autre pour nous défendre.
Je pris une grande inspiration pour me donner un minimum de courage, les larmes roulant sur mes joues.
J'approcha mesdoigts du loquet qui fermait la trappe et fit coulisser lentement le mécanismes quand les bêtes enragés furent a bonnes distances.
C'est donc assez silencieusement que je déverouilla ma cachette pret a me battre si il le fallait entendant les plaintes de Touya d'autant plus fortes coupés par des bruits sourd signe qu'on se défendait la haut.
j'ouvris lentement la porte en bois bien au dessus de ma tête tremblant de trouille, la fillette en moi refaisant surface.
Le bruit de la porte retombant lourdement contre le bois de la boite fit sursauter les loup qui se retournerent directement vers moi.
Je hissa la pelle au dessus de mon visage, étant pret a donner de grand coup sur eux si l'un s'approchait tout en sortant rapidement de ma cage avant de me ruer vers l'entrée n'ayant pas oublié mon objectif.