POV Keigo:
Je soupire en trainant des pieds, frissonant dans cet endroit lugubre. Il fait si froid.... J'ai vraiment l'impression que mes doigts vont tomber. Mon corps tremble, et le pire c'est que je ne sais pas si c'est de peur ou parce que je suis congelé. J'avance lentement, suivant de près sa silhouette, me cachant littéralement derriere lui.
Le soleil venait tout juste de se lever mais il ne me rechauffait pas pour autant. Mais dans quel merdier on s'était encore fourrer au juste?
Je soupira une énième fois tandis qu'il rala, las de m'entendre me plaindre. Depuis près de 20 minutes, je le suivais a la trace, chouinant que j'aimerais vraiment rentrer.
Je suis débile... Bien sur que lui aussi aimerait rentrer au chaud et ne pas être dans cette foret de malheur mais il n'avait pas le choix et c'était moi, qui avait insisté pour le suivre ne voulant plus le perdre. Il avait failli mourrir il y a a peine 2 jours alors je ne le quittait plus depuis. Il était aussi exténué que moi et pourtant il avait accepté de remplir la tache de son père a sa place...Comme la petite famille n'avait plus de quoi vendre au marché, il fallu que l'un d'entre eux se devoue pour chasser a la place du père de famille afin de leur permettre de survivre a l'hiver qui pointait le bout de son nez. Mais j'étais pleinement conscient que je l'empechais de se concentrer pour chercher des gibiers, mais c'était plus fort que moi, j'adorais me plaindre et ce depuis toujours.
Je sentais qu'il n'étais pas a l'aise avec ce fusils dans ses mains, mais il devait le faire, alors il se forçait a tenir cette arme pour abattre un pauvre animal.
Il detestait la chasse, il me l'avait dit plus d'une fois et pourtant le voila a tuer pour survivre. Ici c'était la loi du plus fort. Il ne pouvait pas permettre de faire la fine bouche car l'avenir de sa famille en dépendait.
Cela faisait d'ailleurs plusieurs jours que l'on partait en chasse pour trouver de quoi se nourrir mais on revenait toujours sans rien n'ayant aucun don dans ce domaine, nous n'étions pas des chasseurs.... Et mon grand père était trop vieux pour le faire alors on a été envoyé ici, de bon matin, guettant le moindre signe de vie present dans l'immense foret. Les animaux était plus present la nuit, bien sur, mais d'autre animaux bie lus effrayant prenait vie la nuit alors on a abandonné très vite l'idée. De jour, c'était quand même mieux.
Je ricanna en remarquant qu'il avait toujours la vieille veste de mon grand père sur le dos, la meme qu'il lui avait volé il y a 2 jours. Il n'avait pas que le style vestimentaires d'un papi, il se comportait presque comme tel, ayant de violente douleur dans le dos depuis son " décés". On aurait dit que cette veste portait réellement malheur, puisque que depuis quelques jours, mon grand père ne se plaignait plus de son arthrose. Comme si son mal avait été transferré a Touya qui grognait une enième fois du a un leger blocage de sa nuque.
Bien sur c'était mpossible, on supposa que c'était du a sa précedente agression qu'il avait de tel douleur mais il n'y avait aucune explications pour Glay qui c'était remis d'un coup de tout ces maux.
J'analysa les allentours, essayant tant bien que mal de trouver un sangliers ou quoi que ce soit de mangeable. Mais rien, aucun signe de vie.
Keigo: Peut etre qu'il faudrait...
Touya: Quoi? Qu'il faudrait quoi? Ecoute fillette, si tu penses faire meiux je te donne ça * montre le fusil* y a pas de soucis, tu peux tenter ta chance.
Son regard était sévère. Il faut dire que depuis le décès de son père, il est très tendu et ne semble plus savoir ce que s'est de sourire. Mais je ne lui en veux pas d'être triste, c'est normal.... Meme si j'aimerais qu'il évite d'hausser ainsi le ton contre moi, il ne peut pas se controler. Il était sous pression, si il ne trouvait rien aujourd'hui, ca allait commencer a pauser de sérieux problèmes. Epuisants les stoques rapidement.