Toi plus moi (JJK)

Chapitre 30 - Dur vérité

Je ne sens plus mes jambes, ni mes bras pour être honnête c'est tout mon corps que je ne ressens plus. Je ne dois en aucun cas céder à la panique, respirer calmement et reprendre ses esprits pour mieux analyser la situation.

Est-ce un lien avec la mise en berne du fléau ?

Suis-je en train de mourir ?

Trop de question viennent en même temps dans mon crâne et cela me procure une douleur atroce au fin fond de mon cerveau, je ne sais pas ce qui se passe, si je dis que je n'ai pas peur je mentirai. Je suis tout l'inverse je suis terrorisé. Les yeux fermé j'essaye de les ouvrir, mais rien. J'ai beau tenté de les ouvrir je n'y parviens pas. Ils restent clos. C'est à se moment précis que je commence à m'agiter dans tout les sens et de céder mon calme et que la panique prend place en moi. Je convulse mais ce ne sont pas des convulsions contrôler, je gigote dans tout les sens mais sortir de cet état m'est impossible, j'ai peur, je n'aime pas être plongé dans le noir intense comme cela. Que faire.

Je suis vraiment pathétique, je suis le réceptacle du deuxième plus grand fléau de classe S du monde, je tue des fléaux, je suis la première à combattre contre des monstres plus horrible les un que les autres. Mais le noir complet me m'est dans un état de terreur.

Soudain, alors que je me perdais dans ma terreur que je ne remarqua pas qu'une personne venait d'ouvrir la porte laissant une ligne de lumière entrer dans la pièce. Je ne reconnais pas cette personne, j'essaya de lui parler mais le son ne sorti pas de ma bouche. Puis je me rendis compte qu'un maillon m'empêchait de pouvoir prononcer le moindre mot. La personne approcha lentement de moi, son sourire carnassier sur son visage sombre ressortait comme la lune dans une pénombre dense. Cette situation m'est bizarrement familière.

Soudain le visage de l'intrus dans la pièce vint à la lumière et je reconnu avec effrois ce visage du démon qui me tourmentait durant plus de deux ans. Elle me faisait vivre un enfer sur terre, je ne comprenais pas pourquoi elle me faisait cela étant enfant. Elle me répétait sans cesse que c'était pour mon bien, pour pouvoir devenir plus forte, mais désormais je me rends compte que tout cela n'était qu'un tissu de mensonge bien brodé. Jamais cette femme ne m'a considéré comme son enfant, sa fille. Elle ne m'appelait même pas par mon prénom, elle choisissait toujours le terme "enfant" sans possession avant, ni prénom. Ses paroles était froide et inconfortable.

Du coin de l'oeil je vois cette femme arriver vers moi avec une seringue remplie d'un liquide blanchâtre et qui depuis où je me trouve à l'air aqueux. Je crie, je me débat de toutes mes forces mais en vain, les poings et pieds lier je ne sais que faire pour me sortir de cette situation et cela me fait suffoquer. Elle s'approche de plus en plus de moi cette seringue de plus en plus vers moi. Ma gorge se bloque, avant respirer était simple, pour ne pas dire evident, désormais le simple fait de devoir inhaler de l'air devient un supplice, une torture insoutenable. Des larmes commencèrent à perler aux coins de mes yeux, en la fixant avec toute la haine possible je jura à moi même de me venger de cette maudite femme.

***

Subitement je me redresse dans mon lit. Tout cela n'était qu'un rêve. Un cauchemar que je fais depuis des années mais qui me traumatise toujours autant. Je dois arrêter de me voiler la face, cette femme bien qu'elle soit morte et enterrée depuis bien des années hantera toujours mon esprit, c'est ainsi, la dur vérité de ma vie. J'aurai beau avoir l'envie de l'oublier elle reviendra pour me pourrie la vie.

Mouiller de sueur je me lève lentement de mon lit pour me diriger vers ma salle d'eau pour prendre une bonne douche froide pour remettre mes idées en place. Me remettre d'aplomb pour cette journée, bien que je sois en congé comme mes camarades je ne vais pas rien faire, je compte m'entrainer ce matin et cette après-midi me rendre au sanctuaire pour l'anniversaire de Sakura. Nous sommes le dix-huit Mai, l'anniversaire de notre rencontre avec cette femme qui durant quatre années m'a apprit ce qu'est réellement l'amour d'une mère.