Chapitre 32 - Tribunal infernal

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Comment la connait-il ? Serai ce un ami qui venait régulièrement la voir avant mon arrivé ? Je ne sais pas, je en sais rien. J'ai beau essayer de trouver dans ma mémoire je ne trouve rien, pas même sa voix me dit quelque chose.

- Oui, c'est moi. Que savez vous sur ce tribunal ?

- Tu es bien différente, bon tu as grandis c'est peut être pour ça que maintenant tu me donnerai presque des frissons dans le dos avec un regard si froid.

Je ne m'étais même pas rendu compte que je le fixait avec tellement d'animosité que cela. Mais je ne peux pas passer par la case de courtoisie, je dois a tout pris en apprendre plus sur ce putain de tribunal pour pouvoir m'en débarrasser le plus vite possible.

- J'attends. dis-je hostilement.

- Cet enfant ingrat. Pesta le vieux de Kyoto.

- Tu es très impatiente.

- A vrai dire je n'ai pas beaucoup de temps.

- Tu vas pourtant devoir en prendre. Je ne vais pas raccourcir mon récit pour une enfant si pressé.

Je le fixa sans répondre à sa remarque, je ne pense pas que je devrais lui parler sur ce ton. Il m'a l'air d'un homme juste et droit alors je devrais peut-être lui montrer du respect, mais c'est surtout ce vieux de Kyoto qui me dérange à me fixer comme si j'était un fléau.

- Ce tribunal ne suit pas les règles de ceux des humains, il a été crée par un ordre d'humain et de fléau très puissant qui depuis la nuit des temps veille à ce que la vie entre nos deux espèces se fasse facilement. Où je veux en venir c'est que s'ils veulent détruire une population entière juste pour le bon fonctionnement de cette règle ils le feront. Ils n'ont pas la notion de pitié ou de bien ou de mal. Pour eux c'est "logique" de le faire pour le bien des hommes. Lorsque une personne est accusé par ce tribunal il lui en ai impossible d'échapper à leur ordre, fléau comme humain doit ce plier à leur volonté.

- Et je ne peux même pas demander un pour parler ?

- Tu pense être en position de pourvoir invoquer le pour parler, comme les pirates ?

- Et bien pourquoi pas ? Qui ne tante rien n'a rien alors j'essayerai.

- Je te souhaite bien du courage gamine.

- Merci pour ses renseignements.

Je me retourna vers mon proviseur après m'être incliné devant l'homme en guise de remerciement.

- Je vais donc vous laissez.

Dis-je en quittant la pièce calmement. Dans le couloir à mon plus grand bonheur je ne croisa personne, les couloirs sont vides, je crois qu'aujourd'hui à lieu les examens de terminale alors peut-être ont ils donné congé à tout les autres, un excès de gentillesse qui peut paraître suspect.

En revanche ce que je viens d'apprendre je ne peux pas le garder pour moi, je suis obligé de le dire à Itadori. Donc je me dirige vers sa chambre, je ne me souviens plus s'il nous avait dit qu'il restait au lycée lors du congé mais bon je vais tenter ma chance. Arrivé devant sa porte je ne sais pas ce qui me pris mais je ne frappa pas à la porte pour demander à entrer mais le fit sans hésitation. La chambre de Yuji est si bien rangé, on ne dirait pas au premier abord qu'il est très organisé. Moi même j'aurai été la première à me dire que c'est quelqu'un de désordonné.

- Aico ?

De surprise je me retourne, mais trop gourde pour tenir sur mes jambes je m'achoppe et manque de m'énuquer sur la table de nuit derrière moi. Par chance Itadori à de très bon réflexe et me rattrape avant que mon crâne de s'écrase contre la table de chevet. Me tenant à son bras je ne me ressaisit pas immédiatement et resta dans cette position plus longtemps que voulu.

Toi plus moi (JJK) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant