Chapitre 2

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Je n'en peux plus d'attendre, c'est tellement long, ça fais trente minutes que je suis là.

Théodort arrive enfin.

Moi : Mec, merci d'être venu.

Théodort : Il se passe quoi ?

Moi : T'as vu la fusillade sur la place de la Mairie à Angers ?

Théodort : Oui j'ai entendu ça.

Moi : La personne qui a tiré elle me visait moi, sauf qu'une femme s'est interposé, elle s'est mise devant moi juste au moment où la balle est partie, elle s'est effondrée dans mes bras.

Théodort : Quoi ?! Mais pourquoi une personne aurait voulu te faire ça ?

Moi : Je sais pas, tout ce que je sais c'est qu'une fille est entre la vie et la mort au bloc par ma faute.

Théodort : Mec commence pas à te ronger la tête, c'est pas de ta faute si une personne a voulu te tuer et une autre a voulu te sauver.

Moi : Peut être mais celle qui a voulu me sauver va peut être y laisser sa vie, donc si c'est de ma faute.

Infirmière : Joyca ?

Moi : Oui alors ?

Infirmière : Elle s'en est sortie.

Moi : Mon dieu merci.

Infirmière : Elle est dans la chambre 196, au quatrième étage si tu veux aller la voir.

Moi : Oui merci.

Infirmière : Elle dort pour le moment mais d'ici une heure elle sera réveillée, tu pourras aller dans sa chambre que dans une demi heure, tu devrais aller faire un tour.

Moi : D'accord merci beaucoup.

Théodort : Bon mec, viens on va dehors. Tu vois c'est pas n'importe qui qui t'as sauvé la vie, c'est une battante.

Moi : On dirait bien. Elle est tellement jolie et elle avait l'air si gentille, c'est interdit de voler une vie comme ça.

Théodort : Ça c'est pas à nous de décider.

Moi : Je ne connais même pas son prénom.

Théodort : Elle elle te connaissait.

Moi : Elle s'est arrêtée à ce moment là parce qu'elle était pressée et elle regardait pas où elle allait alors elle m'a heurté l'épaule. Si je m'étais un peu décalé elle ne se serait pas arrêter et elle aurait jamais prit cette balle.

Théodort : Mec arrête de gamberger comme ça, c'est fait tu n'y changera rien.

Moi : Je sais.

Théodort : Elle est en vie c'est tout ce qui compte maintenant.

Moi : Oui c'est vrai.

*Appel entrant*

Moi : Allo maman.

Maman : Mon fils j'ai vu qu'il y a eu une fusillade dans ta ville, tu vas bien ?

Moi : Je vais bien maman, c'est une femme la victime. Mais elle est en vie.

Maman : Super j'ai eu peur.

Moi : Tout va bien maman, je t'appel plus tard, je t'aime.

Maman : Je t'aime mon fils.

*Appel terminé*

Moi : J'ai plus de batterie, tu penses que tu peux faire l'aller retour chez moi ou ça te dérange ?

Théodort : Non t'inquiète mec j'y vais.

Moi : Merci.

Théodort part en direction de sa voiture, moi je monte à l'étage, ça va bientôt faire une heure qu'elle est sortit, je vais aller dans sa chambre.

J'entre et je le vois allongée dans ce lit blanc, elle est belle, elle a de très long cheveux bruns et elle a les yeux bleus, je les ai vu tout à l'heure.

Au pied du lit il y a la rapport posé, je le lis et je découvre qu'elle s'appelle Lya Lunacci et qu'elle a vingt ans.

Je m'approche d'elle, elle dort encore, je dépose un tabouret près de son lit et je m'assoit. Je prend sa main dans la mienne et la place près de ma bouche pour y déposer un bisou. Je la regarde et elle se réveille.

~ Point de vue de Lya. ~

Je me réveille doucement, je réalise ce qu'il vient de m'arriver, je ne ressens pas encore la douleur mais j'imagine que ça va venir. Je vois Joyca assit à côté de mon lit, ma main est dans la sienne, son regard est posé sur moi, mais qu'est-ce qu'il fait là ?

Moi : Joyca ?

Joyca : Oui c'est moi.

Moi : Pourquoi tu es ici ?

Joyca : Peut être parce que tu viens de me sauver.

Moi : Je ne pouvais pas laisser cette personne te blesser.

Joyca : Si et tu aurais dû.

Moi : Non tu ne mérites pas ça.

Joyca : Toi non plus.

Moi : Je n'ai pas réfléchit, j'ai fais ce que pensais le mieux, et j'ai eu raison.

Joyca me sourit mais je vois bien qu'il retient ses larmes. Une personne entre dans la chambre, Joyca me tient toujours la main.

Joyca : Théodort, merci.

Moi : Euh... Théodort... salut.

Théodort : Salut, comment tu vas ?

Moi : Bien, enfin je crois.

Théodort : T'es vraiment bête d'avoir fais ça. Maintenant on a un Jordan qui culpabilise à fond.

Je vois bien qu'il essaie de nous faire sourire mais Joyca fronce les sourcils, ça ne le fais pas rire.

Moi : Y'a pas de raison, j'ai fais le choix de me mettre devant toi.

Joyca : Je sais mais ça ne change rien au fait que c'est moi qui aurait du prendre cette balle pas toi donc oui je culpabilise.

Théodort : Bon je vous laisse, je reviendrais te voir... euh...

Moi : ...Lya.

Théodort : Je reviendrais te voir Lya.

Je lui sourie et il part.

Moi : Jordan...

Jordan : Oui quoi.

Moi : Viens vers moi.

Je lui prend la main.

Moi : Tu sais tu ne peux pas t'en vouloir pour une chose que d'autre on fait, tu ne peux pas faire de choix pour les autres, si tu en veux à une personne de ne pas t'être pris cette balle c'est à moi que tu dois en vouloir. Tu comprends ?

Jordan : Je comprend, c'est plus fort que moi. Comment ça se fait que tu es des paroles aussi matures à 20 ans ?

Moi : J'ai grandis assez vite on va dire.

Jordan : Mmh, je vois.

Moi : Jordan ?

Jordan : Oui.

Moi : Tu peux rentrer chez toi tu sais, la vie a fait qu'on s'est retrouvé au même endroit au mauvais moment mais tu n'as aucun compte à me rendre.

Jordan : Je veux rester avec toi.

Moi : Tu n'est vraiment pas obligé.

Jordan : Je sais. Tu devrais essayer de dormir un peu.

Je lui tend la main pour qu'il la prenne dans la sienne, et je m'endors sans même avoir le temps d'y penser.


Vous pensez que le fait de prendre une balle peut faire naître une histoire d'amour ? ♡ ♡ ♡

Joyca~ILoveYou~2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant