CHAPITRE 9.

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『CHAPITRE NEUF』

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CHAPITRE NEUF

- Maîtresse -
(musique en média)

[ale]

       Il y'avait longtemps que je n'étais pas montée à cheval et je dois avouer que mon fessier est en train d'en prendre un coup. Et ce n'est pas comme-si les deux devant moi galopent doucement. Il doit être vrai qu'à force de courir pour échapper aux Titans, la vitesse ne leur fait plus grand-chose.

Je serre les dents et me repositionne sur le destrier blanc. Le papier dans ma poche se frotte contre ma peau depuis plus d'une heure et je croise les doigts pour que ma chair ne s'ouvre pas avant la fin du voyage.

Après bien cinq minutes à me tortiller, je parviens enfin à imiter la position de mes supérieurs (en fin de compte je n'utiliserai plus jamais ce terme pour parler d'eux, mon ego me l'interdit formellement).

Mettre un pantalon en cuir n'est pas l'idée la plus idiote que j'ai eu jusqu'à aujourd'hui. C'est flexible et plus agréable que l'on pourrait le penser. Puis les remarques exaspérées du nain ne sont pas à négliger.

Je suis depuis une dizaine de minutes au même niveau qu'eux et j'ai maintenant une idée de pourquoi le Caporal-en-chef s'éloigne autant d'Hanji depuis le début de notre promenade, pas vraiment promenade.

Cette femme parvient à parler même à plus de soixante-dix kilomètres et j'ai du mal à savoir si c'est une prouesse ou une malédiction. Je suppose que c'est une question de point de vue.

Le district de Trost naît dans mon champ de vision et nous diminuons tous les trois la hâte lorsque les portes nous font face.

Le mur est dépourvu de végétation ce qui me surprendra toujours. Comment se fait-il que la nature n'arrive-t-elle pas à reprendre ses droits ?

Je ne suis pas venue ici depuis un certain temps et les souvenirs de cette ville sont peu nombreux.

La lourde porte remonte et nous pénétrons à l'intérieure de l'enceinte. S'il y'a bien une chose que je distingue avant tout, c'est le visage des villageois qui nous dévisage sans retenu.

Dépourvu d'une once de gratitude.

Je pivote vers le demi homme à côté de moi et examine ses réactions. À en croire sa mine, il faut faire comme si l'attitude des citoyens étaient tout à fait normal.

Une part de moi me cri de suivre mes envies et de répondre à leurs mauvaises œillades. L'autre partie, qui a préservé un minimum de sérénité, me caresse le haut du crane en me rappelant d'être une bonne femme.

Je l'écoute, pour une fois.

Qu'est-ce que vous venez faire ici, bande de raclure de la société ?

Double-edged rivalryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant