『CHAPITRE VINGT ET UN』
- Coup de maître ou de traître ? -
(musique en média)[ale]
La suite des événements est rapide, confuse. Si confuse que je peine à suivre.
Vald m'agrippe le poignet, et avec une force dont sa carrure ne laisse rien paraître, me traîne à travers la forteresse.
En dévalant les escaliers à toute vitesse, il me hurle de me dépêcher. La salle de torture dans laquelle j'ai été prisonnière est notre destination. Il me pousse à l'intérieur, un unique avertissement en bouche :
– Toi, tu ne bouges pas !
Je souris malgré moi. S'il pense que de simples petites grilles rouillées vont empêcher le bataillon de passer, il se plante en beauté.
Bouche fermée, j'écoute ce qu'il se profile à l'étage supérieur. L'excitation, découlant des accélérations de mon processus psychique, infiltre la fibre de mes muscles.
Je suis ivre de joie.
Tour à tour, des coups de feu retentissent. Les portes des chambres s'ouvrent dans un fracas une à une. Les silhouettes des membres de la Première division remontent le couloir à toute allure.
Impatiente, je serre le fer qui me retient ici entre mes mains.
Enfin, une ombre prend le chemin inverse de tous les autres. Elle court vers moi.
À ma surprise, il s'agit d'Armin.
J'examine son visage. Du sang perle sur son front mais il n'y pas la moindre trace de larme sur ses joues. Il n'a encore tué personne. En prenant conscience de la direction de mon regard, il s'essuie du révère de la main.
– J'espère que l'attente n'a pas été trop longue.
La voix d'Armin manifeste l'inquiétude. Sa compassion m'épatera toujours.
Un sourire en guise réponse, tandis qu'il récupère la clé de Vald de sa poche avant de m'ouvrir les barreaux.
Fini les cages.
– Merci, Armin, soufflé-je de soulagement en lui collant un baiser sur la joue.
Je n'ai pas le temps de me demander si c'est la première fois qu'on le remercie de la sorte, mais sa réaction me pousse sur la voie.
Il bafouille quelque chose que je ne comprends pas. Je lui attrape la main avant de m'élancer.
En progressant dans le couloir, je suspends ma course et libère Armin de mon emprise. Je lui commande de rejoindre les autres. Je dois récupérer mes armes.
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Double-edged rivalry
Fanfic[𝗹𝗶𝘃𝗮𝗶 𝗳𝗮𝗻𝗳𝗶𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻] « 𝑷𝒂𝒓𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒔'𝒊𝒍 𝒚'𝒂 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒋𝒆 𝒅𝒆́𝒕𝒆𝒔𝒕𝒆 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒐𝒊, 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒂𝒈𝒆𝒓 𝒎𝒆𝒔 𝒓𝒊𝒗𝒂𝒖𝒙 » À l'orée de l'abolitio...